F1 : Leclerc, Ferrari… Le terrible aveu de Carlos Sainz
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Sixième au classement des pilotes, à 63 points de son coéquipier Charles Leclerc, Carlos Sainz l’avoue lui-même : il a été moins bon que le Monégasque cette saison. Des difficultés qu’il a expliquées par des problèmes à s’adapter à sa voiture, bien que cette dernière soit compétitive. En revanche, l’Espagnol estime avoir énormément appris cette année et se dit satisfait de ses progrès.

Il ne reste plus que deux Grand Prix à disputer cette saison en Formule 1. Ce week-end, les pilotes se retrouveront au Brésil, avant la dernière course de l’année à Abu Dhabi. Sixième au classement des pilotes, Carlos Sainz voit déjà ses chances de rattraper son coéquipier s’envoler. Charles Leclerc, troisième, compte 63 longueurs d’avance sur l’Espagnol, une différence de points qui fait mal. Mais Carlos Sainz l’avoue, cette saison a été « extrêmement difficile » pour lui.

« Je ne me sentais pas à l’aise »

« J’ai connu beaucoup de déboires en début d’année avec cette nouvelle voiture, avec les nouveaux règlements, qui ne s’adaptaient pas à mon style de pilotage. J’ai dû me réinventer de plusieurs façons pour essayer de trouver le rythme. Je n’ai pas abandonné. J’ai continué à pousser même dans les moments difficiles, et vous pouvez voir que ça paye maintenant à la fin de la saison en termes de vitesse », a-t-il confié, dans des propos relayés par la BBC. « J’ai toujours eu l’impression d’être rapide dans n’importe quelle voiture, et pour la première fois de ma carrière, je me suis retrouvé avec une voiture très compétitive mais avec laquelle je ne me sentais pas à l’aise ni naturel. J’ai dû me mettre au défi et ouvrir de nouvelles voies en matière de réglages et de style de conduite que j’aurais préféré ne pas avoir à ouvrir, parce que j’aurais aimé que tout soit beaucoup plus naturel et positif. Mais ça s’est passé comme ça, et je suis resté discipliné. J’ai essayé beaucoup de choses et j’ai fait beaucoup d’erreurs en essayant certaines choses. Mais il s’agissait d’essais et d’erreurs, puis de revenir et de découvrir un nouveau chemin qui était un petit pas en avant. »

« Je ne suis pas fier »

Carlos Sainz a poursuivi : « Je suis réaliste et je sais combien Charles est bon dans ces conditions, en qualifications. Cette année, il a conduit à un niveau qui est très proche de celui de Max ou de n’importe quel autre pilote. Et pour moi, il a en quelque sorte fait une saison parfaite, à part les deux ou trois erreurs typiques que tout le monde fait dans une année, ou la chance lui a peut-être fait défaut, comme à moi. Je ne suis pas fier, parce que je ne suis pas en tête. Le jour où je serai en tête des statistiques, je serai fier. D’ici là, je continuerai à travailler. » En revanche, Carlos Sainz est monté en puissance au fil de la saison, un motif de satisfaction pour lui : « Mais je suis fier de mes progrès - ne pas abandonner, ne pas me contenter d’avoir 0,2 seconde de retard, et toujours me mettre au défi de trouver de nouvelles façons de conduire les voitures, ce qui n’est pas facile. Quand vous voyez d’autres pilotes sur la grille, vous pouvez voir qu’il est difficile d’inverser une saison, ou d’inverser votre feeling avec la voiture. On ne le voit pas très souvent. Le fait d’avoir réussi à le faire me rend heureux. »

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