F1 : Le terrible constat de Pierre Gasly après le GP de Monza
La rédaction

Cinquième sur la grille du Grand Prix d’Italie, Pierre Gasly était plein d’espoir ce dimanche à Monza. Si le pilote français a pu profiter du mauvais départ de Lando Norris, il n’a jamais réussi à dépasser Daniel Ricciardo devant lui. Une situation très frustrante pour le Français, qui a tout de même terminé à la huitième position.

Max Verstappen, encore lui. Le pilote Red Bull s’est imposé ce dimanche à Monza, lors du Grand Prix d’Italie, sa cinquième victoire consécutive. 7e sur la grille, il a pu profiter dès le début du mauvais départ de Lando Norris. Ce dernier a été dépassé d'entrée de jeu par le Néerlandais, mais également par Fernando Alonso, Pierre Gasly et Daniel Ricciardo. Le Français va d’ailleurs faire des cauchemars de l’Australien. Alors qu’il semblait en mesure de lui passer devant, le pilote AlphaTauri n’a jamais réussi à doubler la McLaren.

« Je devenais fou dans la voiture »

« Je crois que je vais faire des cauchemars de l'aileron arrière de Ricciardo », a confié Pierre Gasly au micro de Canal+. « Ça a été une course contre moi-même, j'ai vraiment tout essayé pour lui mettre le plus de pression possible, mais il n'a pas fait une erreur. Et j'étais trop lent dans la Parabolique, donc je n'étais jamais assez près à la chicane. J'ai tenté deux fois, dès que j'ai vu une ouverture, mais ce n'est pas passé. Je devenais fou dans la voiture. On fait quand même une très bonne course, on termine derrière les trois tops team et Norris. Étant donné nos récentes performances, c'est le mieux qu'on pouvait espérer. »

Ricciardo contraint d’abandonner

Pierre Gasly a finalement fini 8e à Monza, tandis que Daniel Ricciardo n’a pas pu aller au bout. L’Australien a été contraint d’abandonner lors du 48e tour, ce qui a d’ailleurs provoqué l’arrêt de la course, puisqu’elle s’est conclue derrière la voiture de sécurité. Le pilote McLaren a tenté d’expliqué ce qu’il s’est passé : « c’était étrange. J’étais collé contre la barrière, il n’y avait pas d’ouverture. Dès que je suis arrivé en fin de virage 6, tout a coupé, j’étais bloqué en 4e vitesse, je ne pouvais pas rouler vers un endroit sûr. À gauche il y avait le gravier, j’ai dû aller à droite.

« Il n'y a aucune raison d'attendre si longtemps »

Une situation qui fait déjà beaucoup parler. Charles Leclerc, Mattia Binotto ou bien Christian Horner ont regretté la manière dont s’est terminé ce Grand Prix. Le patron de Ferrari ne comprend pas « pourquoi cela a pris si longtemps pour relâcher les voitures entre la voiture de sécurité et le leader. Il n'y a aucune raison d'attendre si longtemps. Ce n'est pas un problème de sécurité : il y a un temps au tour minimal pour les voitures qui sont relâchées, elles ne peuvent pas aller à fond sur la piste. Il y a des drapeaux jaunes. Nous ne comprenons pas pourquoi cela a pris si longtemps, et je trouve ça dommage pour la F1, car finir une course sous Safety Car, c'est mauvais pour la F1 et c'est mauvais pour le spectacle. Nous sommes sûrs qu'il aurait pu en être autrement aujourd'hui, si la FIA avait accéléré les opérations », des propos relayés par Motorsport.com.

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