Max Verstappen n’a pas pu contenir sa frustration à Barcelone. Pendant le Grand Prix d’Espagne, le Néerlandais n’a pas apprécié le changement de pneus de son écurie à la fin de la course, a été piqué par l’accrochage avec Charles Leclerc et a tout déversé sur George Russell donnant lieu à une pénalité exemplaire. Après un dimanche noir, le pilote Red Bull compte bien remettre les pendules à l’heure au Canada.

Le 9 juin 2024, Max Verstappen avait survolé les débats au Grand Prix du Canada. Sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote de Red Bull franchissait le drapeau à damier avec plus de 3 secondes d’avance sur son premier poursuivant Lando Norris. Le 1er juin dernier, le quadruple champion du monde connaissait une course plus que délicate au Grand Prix d’Espagne.
Pour rappel, la monoplace de Charles Leclerc avait touché la sienne dans une ligne droite sur la fin du Grand Prix après le long passage de la Safety Car, de quoi passablement l’irriter, réclamant que le pilote Ferrari lui rende sa place à la radio avec son ingénieur.
Verstappen a craqué à Barcelone
Un autre incident s’est produit avec George Russell. Le tour suivant son accrochage avec Leclerc, Red Bull a demandé à Max Verstappen de laisser la place au pilote de Mercedes. Très agacé, le champion aux quatre couronnes mondiales ne s’est pas totalement exécuté puisqu’au moment où Russell allait passer, Verstappen a mis un coup de volant pour l’emboutir. Un incident qui n’avait pas du tout plu à la direction de course qui lui attribuait dès la fin du Grand Prix d’Espagne une pénalité de 10 secondes. Au classement final, Max Verstappen est descendu à la 10ème position, un résultat qu’il n’avait plus connu depuis 2017.
«Je suis impatient de retrouver le Canada»
L’heure est à la revanche. A trois jours du Grand Prix du Canada à Montréal qu’il apprécie tout particulièrement, Max Verstappen a annoncé la couleur sur ses grandes ambitions. « Le week-end à Barcelone ne s’est pas déroulé comme prévu. Même si nous avons tout donné, les choses ne sont pas allées dans notre sens. Je suis impatient de retrouver le Canada. C’est un circuit unique avec ses vieux vibreurs et ses longues phases de freinage ».
D’ailleurs, dans des propos relayés par f1i, le pilote néerlandais s’est remémoré un GP du Canada 2024 pétri d’intensité, de quoi promettre un joli week-end de l’autre côté de l’Atlantique. « L’an dernier, la course avait été intense. Cette fois, les conditions semblent meilleures, donc j’espère qu’on pourra faire une belle prestation ».