Avant le début de la saison 2024 de Formule 1, une bombe a été lâchée... pour 2025. En effet, l'an prochain, Lewis Hamilton ne sera plus au volant d'une Mercedes, mais plutôt d'une Ferrari. Le Britannique fera alors équipe avec Charles Leclerc au sein de la scuderia. Alors que cette annonce a eu l'effet d'un tremblement de terre dans le monde de la Formule 1, chez Mercedes, ça n'a visiblement pas été une surprise.
Septuple champion du monde, Lewis Hamilton a connu ses plus belles années au volant de sa Mercedes. Alors qu'on pensait que le Britannique allait prendre sa retraite au sein de son écurie actuelle, cela ne sera clairement pas le cas. A 39 ans, Hamilton ne veut toujours pas dire stop et c'est ainsi qu'à partir de la saison 2025, il pilotera une Ferrari, devenant à cette occasion le coéquipier de Charles Leclerc au sein de la Scuderia.
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— le10sport (@le10sport) June 20, 2024
« Nous étions explicitement prêts à ce que cela se produise »
Directeur technique de Mercedes, James Allison s'est confié sur le départ de Lewis Hamilton chez Ferrari. Rapporté par NextGen Auto, il a notamment fait savoir que cette bombe n'a pas forcément surpris l'écurie allemande étant donné le contrat du Britannique : « J’ai été surpris de la manière dont cela s’est passé, du moment choisi, mais j’étais conscient de la nature du contrat que nous avions proposé et du fait qu’il permettait que cela se produise. Nous ne devrions pas être surpris, car nous étions explicitement prêts à ce que cela se produise, sinon nous ne l’aurions pas proposé en option dans le contrat. Ainsi, le moment précis et l’enchaînement du moment où cela s’est produit, qui, je pense, a pris tout le monde un peu au dépourvu, mais le fait que cela se soit produit, je ne pense pas que cela ait été imprévisible ».
« Chez Ferrari, la Ferrari est la star »
James Allison a par la suite prévenu Lewis Hamilton pour ce qui l'attend chez Ferrari. « Je pense qu’au début, cela pourrait être difficile. Chez Ferrari, la Ferrari est la star. Je pense que tous les pilotes qui ont piloté une Ferrari, à un niveau ou à un autre, ont dû se faire à cette idée. Si Lewis l’accepte et l’aime comme Michael [Schumacher] l’a fait, alors il y a de la place pour que les deux soient géniaux. S’il ne le fait pas, je pense que la marque et la Ferrari domineront toujours », a-t-il expliqué.