F1 : Incroyable, Alonso glisse un énorme tacle à Hamilton
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ce n'est pas un secret, entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton, ce n'est pas l'amour fou, surtout depuis leur cohabitation chez McLaren en 2007. Et 16 ans plus tard, la rancœur est toujours présente comme en témoigne la sortie du pilote espagnol à l'égard de son ancien coéquipier.

Entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton, l'histoire aurait pu être parfaite. Mais en 2007, McLaren a la mauvaise idée de confier ses deux baquets à deux pilotes redoutables. Double champion du monde en titre, l'Espagnol débarque bien évidemment avec un statut à part, mais le Britannique, couvé par l'écurie de Woking depuis son plus jeune âge est en terrain conquis et ne se laissera pas faire. Une situation qui profitera à la Ferrari de Kimi Räikkönen qui remportera le titre avec un point d'avance sur Fernando Alonso et Lewis Hamilton dont la cohabitation aura été catastrophique. Et bien que les tensions soient moins présentes 17 ans plus tard, la rancœur est toujours présente chez le pilote Aston Martin qui n'hésite pas à glisser un tacle au septuple champion du monde.

«On peut voir qu'il a des faiblesses»

« Je me bats avec lui aujourd'hui. Et avec une voiture normale, on peut voir qu'il a des faiblesses. Avant, il roulait tout seul ou parfois avec son équipier. Mais regardez, il est le recordman de poles et George Russell vient de lui coller un 2-0 en qualifs cette saison. Il n'a pas soudainement oublié de piloter. Cela prouve juste combien la voiture reste un facteur essentiel dans la performance. Pour gagner des titres, il faut ce genre de voitures dominatrices comme Lewis les a eues. Moi aussi, avec Renault, j'avais une voiture qui était incassable », lâche Fernando Alonso dans une interview accordée à L'EQUIPE.

«Il a la mémoire courte, il vieillit»

Mais l'Espagnol ne s'est pas arrêté là. Invité à commenter les propos de Lewis Hamilton, qui annonçait récemment que la Red Bull de cette saison est la monoplace la plus dominante de l'histoire de la F1, Fernando Alonso ne se prive par de l'opportunité de recadrer le pilote Mercedes : « Je ne suis pas du tout d'accord. La semaine dernière, j'ai fini vingt secondes derrière Checo (Sergio Perez) et Max (Verstappen). Lui et Rosberg collaient une minute au reste du plateau en 2014 et 2015. Et en plus, après avoir claqué deux ou trois tours rapides, ils protégeaient leur moteur et baissaient la performance. Il a la mémoire courte, il vieillit (il sourit). Pour gagner des titres, il faut des voitures dominatrices comme Lewis les a eues ». Rien ne réconciliera ces deux-là.

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