Ami de longue date avec Toto Wolff, Frédéric Vasseur a évoqué sa relation avec son homologue chez Mercedes. Les deux hommes essayent de séparer le personnel et le professionnel, même si le directeur de Ferrari a avoué que l’appel qu’il lui a passé concernant le transfert de Lewis Hamilton n’avait pas été le plus facile de sa vie.
Après Lewis Hamilton, Ferrari s’est de nouveau servi chez Mercedes l’année dernière en recrutant Loïc Serra, ancien directeur de la performance chez l’écurie allemande et devenu directeur technique châssis de la Scuderia. Deux pertes importantes pour Toto Wolff, mais qui n’ont pas impacté son amitié avec Frédéric Vasseur.
« Nous sommes suffisamment intelligents pour garder à l’esprit nos 25 dernières années de relation amicale »
« Nous essayons toujours de séparer complètement ces deux aspects : la relation amicale que nous pouvons entretenir et la lutte en piste. C’est vrai que lorsque j’étais chez Sauber, la lutte en piste avec Mercedes n’était pas notre pain quotidien ! Aujourd’hui, nous nous battons – et encore plus sur le recrutement, mais je pense que nous sommes suffisamment intelligents pour garder à l’esprit nos 25 dernières années de relation amicale. Même si nous nous battons le dimanche ou le samedi, nous savons que lundi matin, nous pouvons repartir de zéro », a assuré le directeur de Ferrari, dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
« Quand j’ai dû appeler Toto au sujet de Lewis, ce n’était pas le coup de fil le plus facile de ma vie »
« C’est la vie d’une équipe de Formule 1, et nous n’avons pas à nous en offusquer ! », a ajouté Frédéric Vasseur, même si « c’est sûr, quand j’ai dû appeler Toto au sujet de Lewis, ce n’était pas le coup de fil le plus facile de ma vie, car je suis parfaitement conscient de ce qui s’est passé. Car ils m’ont beaucoup aidé à certaines périodes de ma vie. J’essaie de garder cela à l’écart. Toto est mon ami. Il le restera pour les 30 prochaines années de ma vie. Nous nous battons et j’espère que Toto restera mon ami. »