Lors des deux premiers Grand Prix de la saison, Ferrari n'a pour l'instant pas réussi à placer un de ses pilotes en pole position ou sur le podium. Alarmant quand on connait les ambitions de l'écurie italiennes. Pourtant, Frédéric Vasseur, le directeur de l'écurie Ferrari ne semble encore être prêt à tirer la sonnette d'alarme et croit toujours en la possibilité de réduire l'écart.
De l'aveu de nombreux pilotes, Red Bull est sur une autre planète cette saison. Certains parlent d'une voiture historiquement rapide (Lewis Hamilton), d'autres de l'incroyable avance technologique de l'écurie autrichienne (George Russell). Mais pour Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, il n'est pas question de baisser les bras aussi vite. Au moins, Max Verstappen est prévenu.
« Vous pouvez toujours développer la voiture »
Frédéric Vasseur est revenu sur la difficulté de gérer une écurie telle que Ferrari dans des propos rapportés par nextgen-auto.com : « Beaucoup de gens m’ont dit que Ferrari serait difficile à gérer en interne. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. L’ambiance et la collaboration au sein de l’équipe sont bonnes, mais nous avons plus de pression de l’extérieur. C’est mon travail de faire en sorte que le climat actuel de rumeurs qui peut affecter le moral de l’équipe ne soit pas un frein. Parce que, oui, vous pouvez être affecté par ce genre de rumeurs qui n’ont rien à voir avec la réalité. Toutes les équipes ont des améliorations chaque week-end. Les mises à niveau pour l’Australie sont déjà en production. Mais c’était déjà prévu, ce n’est pas à cause du dernier résultat. Vous devez toujours développer la voiture et Red Bull le fera aussi. »
F1 : Alonso, Vettel... Catastrophe assurée pour Leclerc et Ferrari https://t.co/rcwalDQfep pic.twitter.com/Ah5C8Ye0Sb
— le10sport (@le10sport) March 23, 2023
« Rattraper Red Bull ? Je pense que oui »
Puis il a répondu à un journaliste qui lui demandé s'il pensait son équipe capable de rattraper le retard pris sur Red Bull : « Je pense que oui. Il faut continuer à pousser. Ce n’est pas la bonne attitude de penser à l’écart, de se demander si nous pourrons combler l’écart, etc. Nous devons être concentrés sur nous-mêmes, nous savons où nous sommes faibles, et où nous devons nous améliorer. Nous verrons quel est le résultat, quand nous ferons un pas décent avec nos premières évolutions. Mais si vous commencez à penser à ce que pourrait être le potentiel futur, avec le développement et ainsi de suite, vous êtes perdu. Nous savons que nous devons nous améliorer, c’est l’ADN de notre sport. Ce n’est pas seulement dû à l’ADN de la situation actuelle. On sait qu’on doit travailler et on va continuer, et soyez sûr que tous les matins, je serai au bureau et je pousserai tout le monde comme un diable. »