Alors que l’on croyait Ferrari parfaitement lancée après la victoire de Charles Leclerc lors du Grand Prix de Monaco, la Scuderia a connu une grande contre-performance le week-end dernier au cours du Grand Prix du Canada. Pour le pilote monégasque, l’un des gros problèmes de sa monoplace se situe dans les longs virages. Explication.
Un cauchemar. Dimanche dernier lors du Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a été contraint d’abandonner après une course cauchemardesque à Montréal. Pourtant, la saison du Monégasque semblait définitivement lancée après sa victoire à Monaco le 26 mai dernier. Dans des propos relayés par Next-Gen Auto, Leclerc a expliqué plus en détail ce qui clochait au niveau de sa SF-24.
F1 : Leclerc balance sur son calvaire au Canada ! https://t.co/lI3noV3Inv pic.twitter.com/TH1Jg2050x
— le10sport (@le10sport) June 9, 2024
« L’une de nos faiblesses est les virages longs et lents »
« Je pense toujours que l’une de nos faiblesses est les virages longs et lents, nous avons eu beaucoup de mal en Chine à cause de cela », a d’abord lâché le pilote Ferrari. « C’est un domaine sur lequel nous devons encore travailler avec la voiture. Je dirais donc que c’est le principal problème à résoudre, mais ce n’est pas seulement cela. Il y a beaucoup de petits détails qui, mis bout à bout, font la différence. Un nouveau package avec un peu plus d’appui et un peu moins de traînée ne suffira pas à combler l’écart, c’est évident. Il y a beaucoup de petits détails que nous devons régler, mais si je devais en identifier un domaine à améliorer, ce serait dans les virages longs et à basse vitesse ».
« Rien qu’en optimisant notre package, vous pouvez déjà gagner un dixième »
« Nous parlons d’environ deux dixièmes et demi de déficit dans les pires scénarios, ce qui est peu quand il s’agit de centièmes par virage. Nous devons examiner chaque détail, et rien qu’en optimisant notre package, vous pouvez déjà gagner un dixième, ce qui représente la moitié de cet écart », conclut Charles Leclerc.