F1 : Crise chez Mercedes, il balance une énorme punchline
Jean de Teyssière

Après une année 2022 compliquée, Mercedes semble encore être en difficulté cette saison. Le pari du « zéro ponton » a échoué et l'équipe allemande dirigée par Toto Wolff a pris du retard. Le meilleur résultat reste la deuxième place de Lewis Hamilton en Australie mais sinon Mercedes a déjà du retard sur le leader Red Bull. 

Le discours tenu par Mercedes depuis le début de la saison ne rassurera pas leurs fans. Après quatre premiers Grands Prix contrastés, Mercedes semble attendre le sixième avant de mettre en place des modifications qui pourraient changer la physionomie des championnats du monde. D'ici-là, les fans de Mercedes devront ronger leur frein.

«Nous ne risquerons pas de surclasser Red Bull»

Dans des propos rapportés par motorsport.com, Toto Wolff, le directeur de Mercedes ne se fait guère d'illusions sur le Grand Prix de Miami et explique que l'objectif reste celui d'Italie : « L'objectif est Imola. J'ai simplement besoin de gérer les attentes de tout le monde parce que nous parlons tellement de l'évolution que lorsque nous l'étrennerons sur la piste, nous ne risquerons pas de surclasser les Red Bull. Je pense qu'elle constituera une bonne base. Nous devons vraiment faire attention en décidant de ce que nous souhaitons améliorer ; à Imola nous apportons une nouvelle suspension avant, l'amélioration de l'aérodynamique qui l'accompagne, ainsi qu'un [nouveau] plancher. Si nous obtenons la bonne plate-forme, ce ne sera pas pour ajouter dix points d'appui ; cela servira plutôt à donner aux pilotes une voiture dont le train arrière ne passera pas devant au moment de tourner le volant, c'est ça le problème. »

«Ça se joue à celui qui a la voiture la moins merdique»

Toto Wolff a ensuite utilisé des mots forts pour expliquer la situation dans laquelle se trouve les écuries cette saison : « Dans l'ensemble, les voitures à effet de sol sont des voitures de merde (sic), ça se joue simplement à celui qui a la voiture la moins merdique. C'est plutôt une question d'amortissement que d'appui. Nous pourrions mettre beaucoup d'appui sur la voiture mais elle serait trop proche du sol et [la suspension] trop rigide. Vous pouvez voir sur les caméras embarquées que [les Red Bull] bougent à peine et qu'il leur est facile d'avoir un bon équilibre, avec la vitesse en ligne droite et toutes les bosses. Si vous regardez toutes les autres caméras embarquées, vous avez l'impression que les voitures sont délicates à piloter. ». 

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