La Formule 1 a repris ses droits ce dimanche à l'occasion du Grand Prix de Bahreïn et Ferrari est repartie sur les mêmes bases que la saison dernière. Charles Leclerc a du abandonner suite à un problème avec le moteur de sa monoplace. Un nouveau coup dur car pendant ce temps-là, son rival Max Verstappen a pris des points précieux. Frédéric Vasseur se demande comment la Scuderia va pouvoir rattraper Red Bull.
La galère continue pour Ferrari. Dès le premier Grand Prix de la saison, Charles Leclerc a été contraint à l'abandon après que son moteur l'ai lâché. Il perd déjà des points importants dans la course au titre car Max Verstappen a décroché la victoire à l'issue de la course. En plus de ce problème mécanique, la dégradation des pneus inquiète plus particulièrement Frédéric Vasseur, le patron de l'écurie au cheval cabré.
F1 : «C'est trop beau pour être vrai», Alonso annonce du lourd https://t.co/sTAJM1rj2O pic.twitter.com/ORo4E8yPMH
— le10sport (@le10sport) March 6, 2023
«Nous devons être réalistes»
« Globalement, je dirais que le tableau n’est pas celui que l’on attendait avant la course. Si je veux résumer la situation, je dirais qu’en rythme des qualifications, nous sommes au niveau, nous sommes à la hauteur de Red Bull, au moins à Bahreïn, et c’était un point positif. Mais maintenant, nous devons être réalistes. Si nous voulons nous améliorer, nous devons avoir une image claire de la situation et la fiabilité n’est pas au niveau dont nous avons besoin. Si nous voulons gagner des courses, nous devons rendre une copie propre le week-end et non pas des petits problèmes ici et là. Pour ce qui est de la dégradation, je pense que Charles aurait pu terminer troisième. La dégradation est probablement au niveau des Mercedes et pas loin d’égaler Alonso, mais pas au niveau requis », a déclaré Frédéric Vasseur dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
«L’équipe va faire une analyse correcte de la situation»
Le manager de Ferrari a ensuite fait part de son inquiétude quant à la dégradation des pneus de ses monoplaces, là ou Red Bull a connu plus de solidité. « Red Bull a pu faire le deuxième relais avec les tendres alors que nous avons dû mettre les durs pour aller au bout. Cela signifie que la différence de rythme à ce stade venait aussi du choix des pneus. Nous n’étions pas en mesure de faire du soft-soft-hard. L’équipe va faire une analyse correcte de la situation pour savoir ce qui va bien et ce qui va mal et essayer de tirer le meilleur parti des problèmes. Mais maintenant que nous avons une meilleure image de la situation et que nous savons exactement ce dont nous avions besoin ce week-end, nous devons clairement faire un pas en avant », a-t-il ajouté. Panique à bord chez Ferrari, l'arrivée de Frédéric Vasseur n'a pas encore soigné tous les maux de la saison passée. Il faudra du temps au Français pour imposer sa patte car pour l'instant, la Scuderia semble un peu perdue.