Non conservé par McLaren à l’issue de la saison 2022, Daniel Ricciardo avait dans un premier temps songé à faire une pause pour 2023 avant de revenir en Formule 1 l’année suivante. Mais finalement, l’Australien a rejoint RedBull en tant que réserviste. Andrea Stella, le directeur de l’écurie britannique, est revenu sur le passage de Ricciardo et a notamment loué son apport au sein de McLaren.
Après avoir quitté McLaren à l’issue de la saison 2022, Daniel Ricciardo est retourné chez RedBull en tant que réserviste. Après les deux années difficiles de l’Australien dans l’écurie britannique, son directeur, Andrea Stella, est revenu sur le passage du pilote.
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— le10sport (@le10sport) December 30, 2022
« Il était collaboratif, positif, constructif, même pendant les difficultés »
Dans des propos relayés par MotorSport, Andrea Stella a évoqué le passage de Daniel Ricciardo chez McLaren. Alors que l’Australien vivait une période délicate dans sa carrière, le directeur de l’écurie britannique loue le travail fourni par le pilote pour développer McLaren. « Un point que je soulignerais d’un point de vue de l’équipe de course est qu’il nous a également apporté des éléments d’approche. Par exemple, nous avons énormément apprécié qu’il reste calme. Il était collaboratif, positif, constructif, même pendant les difficultés, même dans les week-ends difficiles. Nous avons vu précédemment, pas nécessairement chez McLaren, que ces situations peuvent devenir assez difficiles. »
« À partir des difficultés, nous avons acquis des connaissances techniques, et de pilotage »
Andrea Stella admet notamment que la mauvaise période difficile de Daniel Ricciardo aurait pu prendre une spirale négative. Le directeur de McLaren tient notamment à remercier Ricciardo de ne pas être rentré dedans. « Environnementalement, elles peuvent juste prendre des spirales négatives. Cela n’est jamais arrivé. Donc nous sommes très reconnaissants, et nous reconnaissons cela comme un élément de particularité de Daniel, que je voudrais reconnaître. Cela signifiait aussi qu’à partir des difficultés, nous avons acquis des connaissances techniques, et de pilotage. Parce qu’au lieu de devenir des conversations immédiatement difficiles, il y avait des conversations où nous pouvions aller au fond de ce que nous pouvions voir dans les données, et savoir quel était son sentiment. »
« Je pense donc que c’était un processus extrêmement positif »
Andrea Stella poursuit : « Je pense donc que c’était un processus extrêmement positif, qui a permis à chacun d’apprendre quelle est l’éthique, et quelle est l’approche même émotionnelle, si vous voulez, de votre travail et des interactions humaines. »