Épinglé pour avoir dépassé le plafond budgétaire de la Formule 1 en 2021, Red Bull a été condamné à payer une amende de 7M€ et à une réduction de 10% du temps consacré aux tests aérodynamiques. Certains concurrents de l’écurie autrichienne ont jugé que cette sanction était trop indulgente. Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, estime quant à lui qu’elle était appropriée.
La fin de saison de Red Bull n’a pas été de tout repos. Si Max Verstappen a été sacré champion du monde pour la deuxième année consécutive et que le championnat constructeur a été remporté, l’écurie autrichienne a notamment dû faire face aux sanctions de la FIA. En effet, Red Bull a été reconnu coupable d’avoir dépassé le plafond budgétaire fixé par la Formule 1 en 2021. Pour cela, l’équipe dirigée par Christian Horner a été condamnée à payer une amende 7M€, ainsi qu’une réduction de 10% du temps consacré aux tests aérodynamiques. Mais pour les écuries concurrentes de Red Bull, cette sanction avait été jugée trop indulgente.
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« Certains veulent qu'ils soient pendus et veulent voir du sang »
Un avis que ne partage pas Mohammed Ben Sulayem. « Si l'on regarde les autres écuries, elles diront que nous avons été indulgents avec eux. Et la pénalité ? Certains veulent qu'ils soient pendus et veulent voir du sang. Les écuries (coupables), elles, trouvent (leur sanction) très sévère. Alors comment trouver un compromis ? Il faut être juste. Voulons-nous nous débarrasser d'eux, ou voulons-nous qu'ils se tiennent à carreau ? », a confié le président de la FIA, dans des propos relayés par Motorsport.com.
« Nous allons encore en recruter davantage »
Mohammed Ben Sulayem admet tout de même que le délai entre les faits et la sanction a été trop long. « La seule chose que je dirais est que ce que nous avons fait en septembre/octobre devrait être fait plus tôt. Mais nous avons beaucoup appris en cette première année, et nous continuons d'apprendre. Bref, mieux vaut que ça vienne en mai, pas en octobre », a-t-il ajouté. Pour remédier à cela, la FIA prévoit de recruter : « C'était la première année du Règlement Financier, et veiller à son application est très dur. C'est pourquoi nous avons également discuté des employés : trois de plus côté financier, trois de plus côté châssis et unité de puissance. Nous allons encore en recruter davantage. Si l'on n'a pas les ressources humaines et les bonnes personnes pour faire respecter le règlement, à quoi sert-il ? »