Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Australie dimanche, Fernando Alonso a toutefois reçu une pénalité de 20 secondes parce qu'il a été jugé responsable du crash de George Russell. Finalement huitième, l'Espagnol a été puni pour avoir ralenti de façon inhabituel à l'entrée d'un virage rapide, prenant par surprise le pilote britannique qui a perdu le contrôle de sa Mercedes. Mais Aston Martin a défendu Alonso.
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— le10sport (@le10sport) March 27, 2024
Aston Martin monte au créneau
« Tout d’abord, en sport automobile, tout le monde est soulagé que George aille bien et s’en sorte après son accident. Je veux que vous sachiez que nous soutenons pleinement Fernando. Il est le pilote le plus expérimenté en Formule 1. Il a participé à plus de Grands Prix que quiconque et possède plus de 20 ans d’expérience. Il a été plusieurs fois champion du monde dans plusieurs catégories. Recevoir une pénalité de 20 secondes alors qu’il n’y a pas eu de contact avec la voiture de derrière a été difficile à avaler, mais nous devons accepter la décision. Nous avons fait de notre mieux, mais sans nouvelles preuves, nous ne sommes pas en mesure de demander un droit de regard. Fernando est un pilote phénoménal et il a utilisé tous les outils de sa boîte à outils pour terminer devant George, comme nous l’avons vu au Brésil l’année dernière avec Sergio [Pérez]. C’est l’art du sport automobile au plus haut niveau. Il ne mettrait jamais personne en danger », écrit le patron de l'écurie Aston Martin. De son côté, Fernando Alonso n'avait pas caché sa surprise lorsqu'il a reçu sa pénalité.
«Nous avons été un peu surpris»
« Nous avons été un peu surpris par une pénalité à la fin de la course concernant la façon dont nous devrions aborder les virages ou la façon dont nous devrions conduire les voitures de course. A aucun moment nous ne voulons faire quoi que ce soit de mal à ces vitesses. Je crois que sans gravier dans ce virage, dans n’importe quel autre virage au monde, nous ne ferons jamais l’objet d’une enquête. En F1, avec plus de 20 ans d’expérience, j’ai appris avec des duels épiques comme Imola 2005/2006 et Brésil 2023, que changer les trajectoires, sacrifier la vitesse d’entrée pour avoir de bonnes sorties de virage fait partie de l’art du sport automobile. Nous ne conduisons jamais à 100 % à chaque tour de course et à chaque virage, nous économisons du carburant, des pneus, des freins, alors être responsable de ne pas faire chaque tour de la même manière est un peu surprenant. Nous devons l’accepter et penser au Japon, afin d’avoir plus de rythme et de nous battre pour des positions plus élevées », confiait le double champion du monde.