A quoi tiennent les carrières des pilotes en Formule 1 ? Fernando Alonso, 41 ans, double champion du monde aurait pu avoir une trajectoire totalement différente s'il avait choisi une écurie plutôt qu'une autre. Et notamment Red Bull. Car c'est ce qu'a révélé Christian Horner, le directeur de l'écurie autrichienne : il a tenté à 3 reprises de faire venir le pilote espagnol chez Red Bull.
La carrière en Formule 1 de Fernando Alonso est bien remplie : champion du monde par deux fois en 2005 et 2006 avec Renault et 32 victoires en Grand Prix. Il aura également évolué sous différentes écuries comme Ferrari, McLaren, Alpine ou encore Aston Martin. Mais jamais sous Red Bull et ce n'était pas faute d'avoir essayé.
« Nous étions très proches de le signer »
Lors que Red Bull arrive en Formule 1 en 2004, Fernando Alonso n'était pas encore champion du monde mais il allait vite le devenir. Déjà directeur de l'écurie, Christian Horner raconte le moment ou Red Bull et Fernando Alonso étaient proches de s'associer, comme il le révèle à Motorsport Magazin : « Nous étions très proches de signer. Je suis allé voir son agence de représentation fin 2007 pour le signer pour les saisons 2008 et 2009, on lui a proposé un contrat de deux ans. Il ne voulait signer que pour une saison, mais la position de Red Bull et de M. Mateschitz était de deux ans ou rien, et il ne s’est pas engagé. Nous pensions alors qu’il avait déjà un contrat très clair pour aller chez Ferrari en 2009. Ce qui est étrange, c’est que Flavio Briatore était également impliqué, mais il essayait de le signer pour l’équipe Renault, l’équipe qu’il dirigeait à l’époque, et à la fin, il a fini par conduire pour Renault ces deux saisons. »
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— le10sport (@le10sport) June 8, 2023
« Il a raté l'occasion »
« Cependant, au milieu de 2009, j’ai été approché pour me dire qu’il voulait rejoindre notre équipe en 2010 parce que nous gagnerions le prochain championnat du monde avec cette voiture. Mais nous avions nos pilotes ! Alors nous avons eu une autre conversation à l’arrière d’une Alfa Romeo à l’aéroport de Spa plusieurs années plus tard, je pense que c’était en 2011 ou 2012, mais encore une fois, la négociation la plus sérieuse a été la première. Il a raté l’occasion », conclut ChristianHorner.