F1 : Alonso, Hamilton… Transferts de folie, ça va recommencer ?
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après une saison relativement calme, la F1 reprendra ses droits en 2024 avec une grille inchangée par rapport à celle qui a terminé 2023. Par conséquent, la silly season devrait de nouveau s'annoncer folle cette année compte tenu du fait que de nombreux pilotes sont en fin de contrat. Et cela devrait rappeler de bons souvenirs à certains actuellement présents sur la grille qui ont connu des transferts mouvementés.

Dans un mois et demi, la Formule 1 reprendra ses droits avec très peu de changements. La réglementation n'évoluera pas, tandis que les pilotes seront également tous les mêmes. En effet, chose suffisamment rare pour être soulignée, la grille 2024 sera la même que celle qui a terminé 2023. Et à l'exception de Daniel Ricciardo, qui a remplacé Nick De Vries en cours de saison chez AlphaTauri, les 19 autres pilotes qui seront sur la grille de départ à Bahrein le 2 mars prochain, sont les mêmes que ceux qui débutaient en 2023. Une rareté dans l'histoire de la F1 qui ne devrait d'ailleurs pas se reproduire en 2025.

Vers une silly season 2024 très agitée ?

En effet, la F1 devrait reprendre ses bonnes habitudes dans les prochains mois avec une silly season très animée. Cette période, généralement durant l'été, désigne le moment de la saison durant laquelle le paddock prend feu pour le transfert des pilotes. Et cette année, cela devrait être bouillant. Et pour cause, plus de la moitié des pilotes ont des contrats qui s'achèvent fin 2024, ce qui va nécessairement impliqué des prolongations ou des changements d'écurie. D'autant que parmi eux, on retrouve Carlos Sainz, Sergio PérezFernando Alonso ou encore les deux pilotes français d'AlpineEsteban Ocon et Pierre Gasly. D'ailleurs, plusieurs pilotes sur la grille sont déjà des habitués des silly season de folie.

Alonso encore dans le coup ?

Lewis Hamilton dont le contrat s'achève en 2025, avait par exemple mis le feu au paddock en 2012 lorsqu'il annonçait son départ de McLaren, son écurie de toujours, pour prendre la succession de Michael Schumacher chez Mercedes à partir de 2013. Et que dire de Fernando Alonso, un habitué des silly season. Son dernier coup d'éclat n'est d'ailleurs pas si vieux puisqu'en 2022, il lâchait une bombe en faisant le choix de rejoindre Aston Martin pour remplacer Sebastian Vettel. Une annonce qui va d'ailleurs lancer la silly season puisque l'Espagnol va engendrer l'imbroglio Oscar Piastri qui était annoncé comme son remplaçant chez Alpine... mais qui s'est entre temps engagé chez McLaren. C'est donc Pierre Gasly qui débarquer au sein de l'écurie française. Avant cela, Fernando Alonso était déjà au cœur de la silly season 2020, lorsqu'il annonce son retour en F1 après deux ans d'absence. Il faut dire que dès 2007, celui qui venait alors de devenir double champion du monde faisait déjà parler de lui dans le paddock. Et pour cause, il décidait de rejoindre McLaren pour remplacer Kimi Räikkönen qui rejoignait lui Ferrari afin de prendre la succession de Michael Schumacher. Plus récemment, c'est en 2020 que la silly season a encore flambé. Avant le début de la première saison post-Covid, le paddock s'embrase avec de nombreux mouvements majeurs, à commencer par le départ de Sebastian Vettel qui quitte Ferrari pour Aston Martin. C'est alors Carlos Sainz qui va le remplacer. Fernando Alonso, toujours dans les bons coups, annoncent son grand retour en F1, deux ans après avoir quitté la discipline. Il revient chez Renault, l'écurie qui lui a permis de remporter ses deux titres mondiaux, où il remplace Daniel Ricciardo qui file quant à lui chez McLaren récupérer le baquet laissé libre par Carlos Sainz. Un jeu de chaises musicales savamment orchestré par les écuries et les pilotes de F1 désormais habitués au silly season animées. Cela tombe bien, les prochains mois s'annoncent bouillants dans le paddock.

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