L’ASSE sauvée par le mercato, l’énorme coup de pression
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En grande difficulté depuis le début de la saison, l’ASSE a pris la décision de se séparer d’Olivier Dall’Oglio. Les Verts cherchent désormais un nouvel entraîneur, mais selon Bertrand Latour, il n’y a pas de solution miracle, et le salut de l’ASSE passera par le mercato d’hiver qui pourrait permettre aux Foreziens de remonter au classement.

De retour dans l'élite, l'ASSE espérait bien réaliser un début de saison plus abouti. Les Verts sont en effet 16èmes de Ligue 1 et occupent donc la place de barragiste. Une situation inquiétante qui a eu raison d'Olivier Dall'Oglio. Le technicien français a effectivement été démis de ses fonctions samedi au lendemain de la défaite contre Toulouse (0-2). Cependant, bien qu'un nouvel entraîneur puisse apporter une dynamique positive, Bertrand Latour pense surtout que c'est le mercato qui peut sauver l'ASSE.

Le mercato sera déterminant pour l'ASSE

« Si le problème à Saint-Etienne était Olivier Dall’Oglio, ce serait très bien et ça voudrait dire qu’ils vont vite se redresser. Moi je pense que l’effectif de Saint-Etienne est trop faible pour l’instant. Le salut passera sans doute par un mercato hivernal et l’apport de certains joueurs pour redresser le club. Mais il n’y a pas de miracle », assure le journaliste au micro de Canal Football Club, avant d’en rajouter une couche.

«Le salut passera sans doute par un mercato hivernal»

« On l’a vu dans les clubs qui ont déjà opéré des changements d’entraîneur. Je ne crois pas que Montpellier soit métamorphosé depuis que Gasset est arrivé, Rennes non plus malgré l’arrivée de Sampaoli. Je ne conteste pas l’apport que peuvent être ceux de ces entraîneurs. On prend et on jette facilement, les entraîneurs sont les fusibles. C’est plus facile de faire sauter un entraîneur que 23 joueurs. Mais le mieux aurait été de mieux choisir les 23 joueurs », ajoute Bertrand Latour.

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