Alonso-Hamilton : Nouveau clash inévitable en F1 ?
Arnaud De Kanel

Depuis 2007 et leur cohabitation chez McLaren, l'ambiance n'est pas au beau fixe entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso. Ils ne se détestent pas mais entretiennent une énorme rivalité nourrie par leur égo de champion. L'Espagnol a remis de l'huile sur le feu au sujet du Britannique récemment, ce qui a laissé entrevoir les contours d'un nouveau clash entre les deux. 

C'est un secret de Polichinelle, Lewis Hamilton et Fernando Alonso ne sont pas les meilleurs amis du monde et ils ne manquent jamais de sauter sur l'occasion pour se tacler mutuellement. Il faut dire que le septuple champion du monde ne lui a pas facilité la tâche en le forçant à quitter McLaren au bout de la première saison de l'Espagnol dans l'écurie britannique alors qu'Hamilton venait de débuter sa carrière. Forcément, la rancoeur est toujours bien présente. Dernièrement, c'est le pilote Aston Martin qui a remis ça en se payant un Hamilton à «la mémoire courte» et qui a du mal à accepter la domination de Red Bull

«On peut voir qu'il a des faiblesses»

« Je me bats avec lui aujourd'hui. Et avec une voiture normale, on peut voir qu'il a des faiblesses. Avant, il roulait tout seul ou parfois avec son équipier. Mais regardez, il est le recordman de poles et George Russell vient de lui coller un 2-0 en qualifs cette saison. Il n'a pas soudainement oublié de piloter. Cela prouve juste combien la voiture reste un facteur essentiel dans la performance. Pour gagner des titres, il faut ce genre de voitures dominatrices comme Lewis les a eues. Moi aussi, avec Renault, j'avais une voiture qui était incassable. La semaine dernière, j'ai fini vingt secondes derrière Checo (Sergio Perez) et Max (Verstappen). Lui et Rosberg collaient une minute au reste du plateau en 2014 et 2015. Et en plus, après avoir claqué deux ou trois tours rapides, ils protégeaient leur moteur et baissaient la performance. Il a la mémoire courte, il vieillit (il sourit). Pour gagner des titres, il faut des voitures dominatrices comme Lewis les a eues », confiait Fernando Alonso avant le Grand Prix d'Australie dans les colonnes de L'Equipe. Tout laissait à penser que la guerre allait continuer mais ça s'est plutôt bien fini. 

Alonso et Hamilton détendus 

Lewis Hamilton n'a pas répondu aux attaques de Fernando Alonso. C'est en piste que le Britannique a fait parler la poudre en finissant juste devant l'Espagnol à Melbourne, ce qui lui a valu de recevoir l'hommage de son rival. « Mercedes était très rapide et Lewis a fait un travail incroyable aujourd’hui, donc je n’ai pas pu être à son niveau », lâchait Alonso après la course. Et en attendant Max Verstappen dans la cool room, les deux pilotes sont apparus très complices. Aussi spéciale qu'incompréhensible par moment, cette relation n'a certainement pas fini de nous surprendre. 

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