Ancien joueur de l'OM où il a passé 14 ans, Eric Di Meco a marqué l'histoire du club. L'arrière gauche est aujourd'hui un consultant régulier de RMC mais il garde forcément de grands souvenirs de sa carrière professionnelle dans les années 1980 et 1990. Sur le plan physique, certains corps sont parfois mis à rude épreuve et quand on avance en âge, les efforts peuvent coûter cher.
La carrière sportive d'un joueur de haut niveau peut laisser parfois des séquelles importantes pour le corps. C'est le cas pour Eric Di Meco, aujourd'hui âgé de 61 ans, qui ressent tous les efforts consentis lorsqu'il jouait à l'OM notamment. Dans un documentaire appelé A corps perdu à venir sur la chaîne L'Equipe le 20 mai prochain, il s'est confié sur ses difficultés au quotidien.
Eric Di Meco en souffrance
Devenu une figure emblématique sur RMC, Eric Di Meco est l'une des personnalités interrogées dans ce documentaire qui s'intéresse aux séquelles physiques d'anciens sportifs professionnels. « Oui, c’est à la limite du handicap moteur. J’en suis à prendre des anti-inflammatoires si je dois passer une journée où je sais que je vais un peu marcher. À calculer quand je dois rester longtemps debout, de trouver une solution de repli pour pouvoir m’asseoir. Ça implique toute ma vie en réalité » confie-t-il au micro du journaliste Sébastien Tarrago.
« Ca me rend malheureux »
En arrêtant sa carrière en 1998, Eric Di Meco a eu le temps de couvrir beaucoup de terrain en défense mais il a aussi subi quelques blessures, comme la dernière, plus grave, qui l'a obligé à faire deux saisons blanches avant de raccrocher les crampons. Une accumulation d'efforts qui pèse lourd dans la balance dans son quotidien. « J’ai un petit fils, alors il est tout petit, mais dans pas longtemps il va commencer à vouloir jouer au foot où il va commencer à courir. S’il court trop vite vers la route ou vers la piscine, je me demande si je suis capable de le rattraper et ça, ça me rend malheureux. Là, je me dis : ‘tu es devenu handicapé' » poursuit-il.