«Une grosse erreur», il lâche ses vérités sur son départ de l’OM
La rédaction

Entraîneur de l’OM entre 1997 et 1999, Rolland Courbis a été l'un des acteurs malheureux de l’incroyable saison 1998-1999 qui avait vu les Girondins de Bordeaux et son club, l’OM, être au coude-à-coude tout le long de l’exercice post Coupe du Monde 1998. Justement, après cette saison, Rolland Courbis avoue avoir fait une erreur.

Après une telle désillusion qu’est la perte d’un titre qui leur tendait les bras, la saison 1999-2000 fut très compliquée pour Rolland Courbis et ses hommes, à tel point qu’il fut limogé en novembre 1999.

«Allez on va se venger»

La raison de cette continuité sur le banc olympien, c’est l’envie de se venger du coup du destin qui avait frappé l’OM la saison passée. Avec 2 points d’avance sur les Girondins de Bordeaux à trois journées de la fin, Marseille craque et finit à deux points de son rival historique. Rolland Courbis se souvient de cette saison d’après comme il le raconte à Foot Marseille : « J'étais trop énervé et je me disais "allez, on va se venger". Finalement, on change le préparateur physique, ce qui est une énorme connerie et on se retrouve avec 24 joueurs blessés dans les deux premiers mois. Comme je l'ai dit précédemment, à ce moment-là, j'aurais dû couper et souffler. Je me suis moi-même programmé le coup de pied au cul. Ajoutée à ça, la relation avec le président de l'époque Yves Marchand a aussi pesé dans la balance. Le point qui nous manque la saison d'avant change aussi beaucoup de choses dans l'équation. »

«J’ai fait une grosse erreur de gestion de carrière»

Tous ces petits pépins ont laissé à Rolland Courbis la sensation de la saison de trop sur le banc de l'OM : « À ce moment-là, j'ai fait une grosse erreur de gestion de carrière, peut-être la plus importante. Je ne dois pas m'embarquer pour la saison d'après, c'est une décision que j'ai regrettée par la suite. J'aurais dû prendre du recul, digérer ces coups de marteau et ces scénarii à la con et revenir un an ou deux après, pourquoi pas à l'OM d'ailleurs. C'était l'année de trop et je trouve que lorsque l'on est joueur, entraîneur ou sélectionneur, c'est difficile de ne pas faire cette année de trop justement. ».

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