Dans un récent sondage, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, apparaît en position de force pour la présidentielle 2027. Pas de quoi étonner Daniel Riolo, qui estime qu’une majorité de Français souhaite voir le parti fondé par Jean-Marie Le Pen au pouvoir après la fin du second mandat d’Emmanuel Macron.
Si on le connaît pour ses interventions tranchées dans l’After Foot chaque soir sur RMC, Daniel Riolo n’hésite pas non plus à partager son point de vue sur des sujets de société dans l’émission Estelle Midi. Ce mardi, le journaliste a réagi au dernier sondage Ifop donnant Jordan Bardella largement en position de force pour la présidentielle 2027, en cas de candidature du patron du Rassemblement national, Marine Le Pen ayant récemment été condamnée pour « détournement de fonds publics ». Les deux dirigeants du parti sont donnés en tête des intentions de vote pour le premier tour, entre 32 et 35% des voix, mais également au second tour dans la plupart des cas. Pas de quoi étonner Daniel Riolo, plaçant le RN comme favori pour la présidentielle.
Daniel Riolo n'est « pas surpris » pour Bardella
« Je ne suis absolument pas surpris que Jordan Bardella fasse autant que Marine Le Pen dans les intentions. Personne ne peut être surpris et découvrir aujourd’hui que le RN est le premier parti de France et que c’est un rôle central de la politique française, analyse Daniel Riolo sur RMC. Quand vous avez en face les modérés, qui sont en train de participer au gouvernement depuis des années, depuis toujours. On est à deux ans de la présidentielle et ceux qui sont dans le gouvernement, toute cette famille de modérés qui gouvernent, Darmanin prépare la présidentielle, Retailleau prépare la présidentielle, Wauquiez prépare la présidentielle, Attal prépare la présidentielle, Philippe prépare la présidentielle. Et quand ils y sont ? Qu’est-ce qui se passe ? On a l’impression que c’est la conquête du pouvoir qui les intéresse. »
« Les Français s’en foutent, ils veulent le RN »
« Quand ils y sont, on fait les débats : le pouvoir d’achat, l’insécurité, l’immigration… Et au bout d’un moment les Français se disent qu’ils vont aller vers quelque chose qu’ils n’ont jamais essayé pour voir s’il ne se passerait pas quelque chose, puisque de toute façon, c’est une tendance internationale et que vous avez ça des États-Unis à l’Allemagne, en passant par la Roumanie, poursuit l’éditorialiste de l’After Foot. Alors, ils n’arrivent pas tous au pouvoir, mais ils sont tous très haut. C’est une tendance à laquelle on ne peut pas échapper. On n'apporte pas de réponses concrètes aux Français, alors ils vont y aller. Bardella ou Marine Le Pen, les Français s’en foutent, ils veulent le RN... »