PSG/OM : Rabiot revient à Paris, ça part au clash !
La rédaction

Parti libre en 2019, Adrien Rabiot n’a toujours pas tourné la page PSG. Estimant avoir été évincé dans des conditions injustes, le milieu français de l’OM a porté l’affaire en appel. Il espère faire requalifier son contrat en CDI, s’appuyant sur une jurisprudence récente et contournant la question du harcèlement moral.

Adrien Rabiot a quitté le PSG dans un climat tendu en 2019. Mis à l’écart dès décembre 2018 après son refus de prolonger, il avait alors perdu sa place dans le groupe, puis ses primes d’éthique, avant d’être mis à pied. Une situation que le joueur de l’OM qualifie aujourd’hui de rupture forcée devant la cour d’appel, à Paris, bien qu’il n'a pas réclamé de préjudice sur le fondement du harcèlement moral, contrairement à Hatem Ben Arfa à l’époque explique L’Équipe.

Rabiot s’inspire du rugby

Plutôt que d’attaquer sur le terrain émotionnel, Adrien Rabiot s'appuie sur le droit du travail. Il réclame la requalification de ses CDD successifs en CDI, une démarche rare mais déjà validée en justice dans d’autres disciplines, comme le rugby. L’ancien joueur du PSG prend exemple sur le cas de Patricio Albacete, ancien joueur du Stade toulousain, dont la cour d’appel a reconnu le caractère permanent de l’emploi, malgré les spécificités sportives. La Cour de cassation a confirmé cette analyse en 2022.

Le clash Rabiot - PSG continue

L’Équipe continue en expliquant que le CDD spécifique au sport, voté en 2015 pour sécuriser juridiquement les contrats des sportifs, ne s’applique pas dans le cas d’Adrien Rabiot, dont la prolongation au PSG date de 2014. Ce flou juridique pourrait jouer en la faveur du milieu de l’OM. La décision finale de la cour d’appel de Paris est attendue le 19 juin et pourrait faire jurisprudence pour d’autres joueurs dans des situations similaires. Le PSG, de son côté, reste silencieux sur cette affaire sensible.

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