Après seulement trois petits mois passés sur son banc, Marcelino a quitté l’OM en septembre dernier. Il a rapidement trouvé un nouveau point de chute, puisqu’il est retourné à Villarreal, qu’il avait déjà entraîné entre 2013 et 2016 et où il a notamment eu Samu Castillejo sous ses ordres. S’il garde aujourd’hui un bon souvenir de son expérience avec le technicien espagnol, cela n’a pas toujours été le cas.
Marcelino ne laissera pas un grand souvenir à Marseille. Arrivé pour succéder à Igor Tudor, il a quitté l’OM seulement trois mois après. Il y a une dizaine de jours, le technicien espagnol de 58 ans a repris du service et est retourné à Villarreal, où il s’est engagé jusqu’en juin 2026. Un club qu’il retrouve six ans après, puisqu'il l’avait déjà entraîné entre 2013 et 2016.
L’OM compte sur Benatia pour régler un gros problème https://t.co/PtJxtcEBum pic.twitter.com/cNvmDysXyl
— le10sport (@le10sport) November 23, 2023
«Comme celui de Marcelino, qui vous pousse à bout, qui vous crie dessus»
À cette époque, Marcelino a notamment entraîné Samu Castillejo à Villarreal. L’ailier espagnol de 28 ans est revenu sur son expérience avec l’ancien entraîneur de l’OM : « Je suis passé de bonnes paroles, du docile Javi Gracia, à un caractère totalement différent comme celui de Marcelino, qui vous pousse à bout, qui vous crie dessus, qui est un entraîneur très perfectionniste, qui est partout sur vous à l'entraînement. Au fil des années, vous l'appréciez. On se rend compte qu'il m'a fait beaucoup grandir, qu'il m'a fait mûrir en tant que footballeur, en tant que personne, et aussi que c'est un grand entraîneur, parce que ses résultats et son jeu le disent », a-t-il confié, dans un entretien accordé à Relevo.
«À l'époque je voulais le tuer»
« En-dehors de ma famille, j'ai bénéficié d'un soutien extérieur parce que je ne me sentais pas assez fort pour y faire face, mais cela m'a beaucoup fait grandir. Cela m'a fait comprendre l'autre côté du football, que ce n'est pas que des câlins et des mots gentils, ce que j'avais vécu pendant des années et ce à quoi j'étais habitué. À ce moment-là, c'est dur, c'est difficile. Vous avez besoin d'aide et en fin de compte, il m'a fait progresser et je le remercie évidemment pour cela, même si à l'époque je voulais le tuer, maintenant je me souviens de lui et la vérité c'est qu'il m'a beaucoup aidé », a ajouté Samu Castillejo.