Une star au PSG : «Je t'aime beaucoup, mais là non» : L'offre qu'il n'a pas vu venir !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Nommé dans l'équipe-type de la saison 2010/2011 de Premier League et proche d'en être sacré meilleur joueur, Samir Nasri a connu un été mouvementé. Le feuilleton autour de son avenir a trouvé son épilogue avec un transfert à Manchester City. Et ce, après une offre qu'il a jugé totalement folle du PSG comme il l'a raconté dans son documentaire Canal+ : Rebelle.

A l'été 2011, alors qu'il avait figuré dans l'équipe-type de la saison en Premier League à deux doigts de rafler le trophée de meilleur joueur si Gareth Bale ne lui avait pas grillé la priorité, Samir Nasri s'en allait d'Arsenal. Contacté à l'époque par Leonardo qui officiait au fil de la saison en tant qu'entraîneur de l'Inter pour qu'il y rejoigne, Nasri a eu une mauvaise surprise de la part du Brésilien qui prenait alors les rênes de la direction sportive du PSG.

«Il me dit « ah, je vais au PSG, viens au PSG ». Non, là ce n'est pas possible Leo»

Dans le cadre de son documentaire Rebelle diffusé sur Canal+ dimanche soir, le natif de Marseille ayant été formé et joué à l'OM, n'avait pas d'autre choix que de refuser la proposition de Leonardo au PSG. « Il me dit « ah, je vais au PSG, viens au PSG ». Non, là ce n'est pas possible Leo, je t'aime beaucoup, mais là non ». La décision de Samir Nasri n'a pas pour autant choqué Leonardo.

«J'aurais préféré que le PSG l'achète plutôt que Manchester City»

Invité à s'exprimer dans le documentaire, Leonardo a révélé avoir été agréablement surpris par le contact positif qu'il a eu avec Samir Nasri. « Quand je le contacte, je veux en premier connaître la personne. Ce n'est pas parce que j'ai lu dans la presse que quelqu'un est polémique ou non, rebelle ou pas rebelle. Ce n'est pas ça. Pour moi, c'est le contact et son contact est très positif. Après, c'est sûr que le côté rivalité existe et pouvait être caution aussi de dire non ». Finalement, Samir Nasri s'en est allé du côté de Manchester City. Au grand dam d'Arsène Wenger, son coach de l'époque à Arsenal. « J'aurais préféré que le PSG l'achète plutôt que Manchester City parce qu'on était en concurrence avec City. »

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