Neuf ans après son départ du LOSC, Benjamin Pavard a fait son retour en France cet été, à l’OM, où il a été prêté avec option d’achat par le Bayern Munich. Preuve de la volonté du champion du monde 2018 de venir à Marseille, Roberto De Zerbi a indiqué qu’il avait fait un effort financier pour rendre l’opération possible.
Présent en conférence de presse ce lundi à la veille de la réception de l’Ajax Amsterdam en Ligue des champions, Roberto De Zerbi a notamment été interrogé sur l’état d’esprit et l’équilibre au sein de son effectif cette saison. Le technicien italien a mis en avant la volonté de certains joueurs de venir à l’OM cet été, notamment celle de Benjamin Pavard, prêté avec option d’achat par le Bayern Munich.
« Pavard a fait des choses économiquement pour venir ici »
« Je pense que l’équilibre vient aussi de l’envie des joueurs de rejoindre Marseille. L’envie des joueurs qui sont restés également. Je veux parler de Balerdi, Hojbjerg, Greenwood. Aubameyang voulait absolument revenir ici. Medina, il a fallu un coup de fil et il était déjà quasiment à Marseille. Aguerd, Pavard, qui a fait des choses économiquement pour venir ici et il a joué la finale de la Ligue des champions il y a quelques mois. Matt O’Riley est un autre joueur qui voulait venir ici. Les deux joueurs qui sont venus gratuitement, Angel Gomes et CJ (Egan-Riley) aussi. Paixao voulait venir ici coûte que coûte. Quand on sent l’envie d’aller dans un certain endroit, il ne faut pas chercher trop d’équilibre », a déclaré Roberto De Zerbi.
« L’équilibre, c’est aussi accepter les victoires et défaites »
Pour l’entraîneur de l’OM, « l’équilibre, c’est aussi accepter les victoires et défaites. Les victoires et les défaites font partie du football. Quand on gagne, il faut faire attention parce que la défaite est plus proche. Et quand on perd, il ne faut pas s’abattre et voir les critiques des journalistes parce que la victoire est plus proche. Si on comprend ce mécanisme qui en quelques heures à Marseille peut tout changer, je pense qu’on peut s’habituer et vivre avec les hauts et les bas, et on peut même être bien. De temps en temps on parle avec Medhi Bentia et tous les deux on est bien ici. Parce qu’on connait la différence entre la victoire et la défaite. C’est pas parce qu’on gagne qu’on doit se penser plus fort que ce que l’on est et quand on perd il ne faut pas penser être pire que ce que l’on est vraiment. Ça c’est ce qui vous donne l’équilibre dans ce genre de ville. »