Pierre-Emerick Aubameyang, revenu cet été à l'OM à 36 ans après un passage en Arabie saoudite, affiche une belle forme avec 4 buts et 5 passes décisives. Son entraîneur Roberto De Zerbi estime que l'attaquant gabonais a encore plusieurs années devant lui, soulignant son importance pour l'équipe malgré son âge.
Une saison et puis s’en va. Parti de l’OM l’été dernier pour prendre le chemin de l’Arabie saoudite, du côté d’Al-Qadsiah, Pierre-Emerick Aubameyang a retrouvé la cité phocéenne durant le mercato estival à 36 ans. Un âge qui n’empêche pas l’attaquant gabonais, engagé jusqu’en juin 2027, de se montrer en réussite dans ce début de saison, avec 4 buts et 5 passes décisives en 10 apparitions.
« C'est un transfert très important pour nous »
Devant les journalistes ce mardi, Roberto De Zerbi s’est enflammé pour la star de l’OM, allant jusqu’à faire une prédiction étonnante. « Il peut encore durer de nombreuses années parce que je le vois s'entraîner. C'est un joueur complet, il sait aussi délivrer des passes et jouer sans le ballon, estime l’Italien. J'avais joué avec son frère, c'était quelqu'un de positif et son frère est exactement pareil. Il s'amuse à jouer, il comprend la rotation. C'est un transfert très important pour nous. L'absence de Gouiri pèse lourd mais on ne doit pas penser à ceux qui sont absents mais ceux qui sont présents. »
« Je reste jeune dans la tête »
Présent à la place de son entraîneur quelques minutes auparavant, Pierre-Emerick Auabemayang avait eu l’occasion de répondre aux doutes sur son âge : « Quand on n’a plus 20 ans, le corps met plus de temps à se régénérer. Heureusement, en 2025, on a tous les moyens pour récupérer vite : les kinés, les machines, la science du sport. Ça change beaucoup de choses. Mais je reste jeune dans la tête, et c’est ce qui compte le plus. (…) J’ai perdu un peu de vitesse sur les premiers mètres, c’est normal. Mais je travaille beaucoup pour limiter ça. L’explosivité reste essentielle pour un attaquant. Je m’adapte, je compense avec le placement et la lecture du jeu. Je me sens encore capable d’exploser quand il le faut, c’est le principal ».