Kylian Mbappé marche sur les traces de Cristiano Ronaldo. Arrivé au Real Madrid cet été et ayant disposé d’une cérémonie au Santiago Bernabeu digne de celle concoctée pour le quintuple Ballon d’or il y a 15 années de cela, Mbappé ne doit pas pour autant devenir le meilleur joueur de l’histoire du club selon sa mère et représentante Fayza Lamari.
Cristiano Ronaldo est le meilleur buteur de l’histoire du Real Madrid avec pas moins de 450 réalisations en neuf saisons passées au sein du club merengue. Lors de sa première saison à la Casa Blanca en 2009/2010 en dans l’attente du départ de Raul Gonzalez à l’été en question, CR7 portait le numéro 9 sur ses épaules avant de récupérer le 7. Un point commun donc avec Kylian Mbappé qui a arboré le 7 au PSG ces dernières saisons et qui bénéficiera du numéro 9 lors du prochain exercice au Real Madrid.
Mercato : Le Real Madrid présente Mbappé, son successeur arrive au PSG ! https://t.co/jw9Cvanmdz pic.twitter.com/1KqQS51T4w
— le10sport (@le10sport) July 18, 2024
«On oublie qu’on parle d’un sport collectif, qu’on a besoin d’être 11, voire 15, pour gagner»
A l’instar de Cristiano Ronaldo, qui est son idole comme le principal intéressé l’a fait savoir à plusieurs reprises par le passé, Kylian Mbappé a été présenté devant plus de 80 000 socios merengue au Santiago Bernabeu ce mardi 16 juillet, 15 ans après la présentation de Ronaldo. Marca a également confié mercredi que Mbappé sera le joueur le mieux payé de l’histoire du Real Madrid. Pour autant, son statut, l’importance de sa présentation et son salaire XXL ne l’obligent clairement pas à devenir le plus grand joueur de l’histoire du club. « Non. On oublie qu’on parle d’un sport collectif, qu’on a besoin d’être 11, voire 15, pour gagner. Chaque personne a sa place dans une équipe ».
«Forcément, quand il y en a un qui fait partie des tout meilleurs, on en attend plus, c’est logique»
Pour Le Parisien, Fayza Lamari a justifié son propos en faisant un parallèle entre les joueurs d’équipe et les individualités censées faire basculer les rencontres. « Il y a ceux qui, comme moi au handball, sont les soldats, les porteurs d’eau – je déteste cette expression – qui donnent la balle aux meilleurs joueurs, parce que ce sont eux qui font la différence. Il faut être à l’aise avec ça, comme avec le fait de savoir que tout seul, on ne réussit pas. L’Espagne, dimanche, comme la France en 2018, en sont l’exemple, ils ont gagné avec tous leurs joueurs. Forcément, quand il y en a un qui fait partie des tout meilleurs, on en attend plus, c’est logique. Mais attention, parfois, à ce qu’on n’en attende pas trop… ».