Poussé vers la sortie depuis le début du mercato estival alors qu'il sortait d'un prêt de six mois plutôt convaincant à la Juventus Turin, Randal Kolo Muani n'entre plus du tout dans les plans du PSG. Son retour au sein du club bianconero a d'ailleurs capoté à la dernière minute en raison d'un gros désaccord imprévu, et les coulisses du départ de Kolo Muani à Tottenham ont été livrées lundi soir sur RMC Sport.
Au terme d'un feuilleton qui aura duré tout l'été, Randal Kolo Muani (26 ans) a fini par quitter le PSG lundi soir, dans la dernière ligne droite du mercato. L'attaquant de l'équipe de France a été prêté sans option d'achat à Tottenham, et part donc finalement en Premier League alors qu'il a longtemps été question d'un nouveau prêt à la Juventus Turin cet été pour Kolo Muani. Son premier passage en Italie la saison passée s'était relativement bien passé, et la Vieille Dame semblait d'ailleurs déterminée à le récupérer sous la forme d'un prêt assorti d'une option d'achat obligatoire. Mais le PSG aurait été berné par la Juve dans ce feuilleton...
« Ça s’est bouclé au bout du bout avec Tottenham »
Lundi soir, en direct au micro de l'After Foot sur RMC Sport, le journaliste Fabrice Hawkins a évoqué le mercato estival du PSG et notamment cet épineux dossier Kolo Muani : « L’objectif principal du PSG c’était de sortir les joueurs. Surtout sur les transferts définitifs. Ils n’ont pas réussi totalement car Kolo Muani c’est un prêt sec, sans option d’achat. Ça s’est bouclé au bout du bout avec Tottenham », confie le journaliste, précisant donc que le PSG n'avait pas forcément atteint son objectif puisqu'il souhaitait pouvoir se séparer définitivement de Kolo Muani à terme.
« Une guerre d’égo avec la Juve »
Et Fabrice Hawkins livre ensuite les coulisses du bras de fer entre le PSG et la Juventus Turin sur ce dossier : « Il s’est passé quoi avec la Juventus ? Une guerre d’égo tout simplement entre les patrons des deux clubs. Ils se sont mis d’accord et finalement un a voulu changer, l’autre n’a pas apprécié. Il y a eu une guerre d’égo qui n’a pas profité au joueur », poursuit le journaliste de RMC.