En 2011, le PSG est entré dans une nouvelle ère. Le club de la capitale est passé sous pavillon qatari. Cela fait ainsi maintenant plus d'une décennie que QSI est aux commandes à Paris. Alors que l'Emir ne regrette clairement pas son investissement, des précisions ont été apportées sur le rachat du PSG.
« Le PSG est-il un bon investissement ? Bien sûr ! Le sport n'est pas un business comme un autre. Si on veut investir, quel que soit le sport, il est nécessaire d'avoir une passion pour ce sport. Sinon, on gaspille son argent ». Il y a quelques jours, l'émir du Qatar s'enflammait totalement concernant son choix de racheter le PSG. Une opération qui remonte à 2011. QSI a ainsi pris le pouvoir et voilà quelques témoignages qui les coulisses de ce rachat.
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— le10sport (@le10sport) October 4, 2022
Une opération à 70M€
Pour L'Equipe Explorer, Robin Leproux a notamment pris la parole. L'ancien président du PSG souligne notamment l'importance de son plan concernant les supporters dans le rachat par les Qataris : « Je ne sais pas si c’était un prérequis pour l’acquisition. Mais ce qui était évident, c’est que les Qatariens ne seraient jamais venus dans ce contexte. Dans ma carrière, j’avais travaillé avec des marques comme Coca-Cola qui me disaient : on ne peut pas venir chez toi. Le club était un support infréquentable ». QSI a donc fini par racheter le PSG. Pour quel montant ? Cela serait de l'ordre de 70M€. Une opération alors réaliser en deux fois. D'abord 30M€ pour récupérer 70% des actions. Puis 40M€ pour acheter le reste. « On ne vend pas très cher. On vend plus que ce qu’on avait acheté mais entre temps, on avait perdu beaucoup d’argent », a précisé Warren Butler, ancien actionnaire du PSG.
« Sarko a aidé »
Et si le Qatar est désormais au pouvoir au PSG, c'est aussi grâce... à Nicolas Sarkozy. Alors qu'on le voit aujourd'hui très souvent dans les tribunes du Parc des Princes, l'ancien président de la République a joué un rôle dans ce rachat comme le confirme Warren Butler : « Sarko a aidé ». Ayant lui conseillé les Qataris dans ce dossier, Benoit Rousseau a évoqué les raisons de ce rachat du PSG : « C'est un mix entre un achat passion (le choix de s’offrir un club de foot dans une grande capitale mondiale) et une rationalisation diplomatique et économique en se disant que ça allait être un bel actif ».