Alors que Neymar a reçu un appel du pied de la part de Gabriel Barbosa pour retourner au Brésil et rejoindre Flamengo, le président du club brésilien a expliqué que cette hypothèse était très difficilement réalisable.
L’avenir de Neymar agite de nouveaux le mercato ces dernières semaines. Près de trois ans après son arrivée au PSG, le Brésilien de 28 ans aurait de nouveau l’intention de quitter le club de la capitale pour retourner au FC Barcelone, chose qu’il souhaitait déjà faire l'été passé. Cependant, dans le contexte de la crise du Covid-19, l’opération ne sera pas des plus simples à mener à son terme. Ainsi, pour l’heure, il apparait peu probable que Neymar puisse quitter le PSG cet été. Parallèlement, une autre hypothèse s’est dernièrement dégagée pour l’avenir de l’ancien joueur de Santos : celle d’un retour au Brésil et d’une arrivée à Flamengo, où Gabriel Barbosa lui a clairement ouvert la porte en expliquant qu’il adorerait évoluer aux côtés de l’attaquant du PSG. Cependant, l’hypothèse que cela se réalise serait sans surprise assez faible comme l’a expliqué Rodolfo Landim, le président de l’écurie brésilienne.
« Tout ce que Flamengo dépense, c'est la moitié de Neymar »
« Les chiffres sont fous. On me demande : "Président, cette affaire Neymar ?" L'année dernière, j'en ai eu beaucoup parce que Neymar a beaucoup joué avec moi quand j'étais chef de la délégation de l'équipe nationale. Mais les gens n'ont aucune idée de ce qu'est Neymar. Il gagne 38 millions d'euros par an. Si on met les coûts sociaux, et j'imagine que les règles en France sont similaires à celles de l'Espagne, son coût serait de 80 millions d'euros pour Barcelone, par exemple. En multipliant par six, on obtient environ 480 millions de Réals brésiliens par an. Flamengo qui, avec tout ce qui a été dépensé en 2019, a lâché 230 millions de Réals avec les salaires. Tout ce que Flamengo dépense, c'est la moitié de Neymar », a expliqué Rodolfo Landim à l’occasion d’une interview accordée à Genius Investments dans des propos rapportés par Bola VIP.