Formé au côté de Lionel Messi à La Masia, Oriol Riera ne cache pas sa déception d’avoir vu l’Argentin quitter la Catalogne cet été pour rejoindre le PSG.
Un véritable coup de tonnerre a frappé la planète foot cet été. Après plusieurs mois de négociations pour une prolongation, Lionel Messi a finalement quitté le FC Barcelone en raison des problèmes financiers rencontrés par le club culé. Une aubaine pour le PSG, qui n’a pas mis longtemps à se positionner pour recruter l’une des grandes priorités des Qataris depuis leur arrivée dans la capitale en 2011. En Catalogne, on peine encore à digérer ce départ, et Oriol Riera ne cache pas sa déception d’avoir vu Messi mettre fin à son histoire d’amour avec le Barça. Formé chez les Blaugrana au côté de la Pulga, l’Espagnol est revenu sur cet été historique dans un entretien accordé à AS.
« Je pense qu'il sera difficile de savoir avec certitude pourquoi Messi a quitté le Barça »
« C’est regrettable. Le fameux jour où c’est passé de "ça continue" à "c'est impossible", ça nous a laissés sous le choc, mais je ne pense pas que ce concerne uniquement les fans du Barça, parce que Messi est un emblème mondial et nous étions convaincus que lui et le club iraient de pair jusqu'au bout. Je pensais que, comme Totti à la Roma, il resterait au Barça avec le salaire minimum et que nous profiterions et apprécierions ses dernières années au Barça. (…) Le club traverse une crise profonde et il bouche les trous du mieux qu'il peut, mais j'ai l'impression que nous manquons d'informations. Je pense qu'il sera difficile de savoir avec certitude pourquoi Messi a quitté le Barça, mais je suis sûr que Laporta a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que Leo reste. S’il pouvait jouer gratuitement ? Comme l'a dit Messi, cela ne lui a jamais été demandé. De toute façon, comment allez-vous demander au meilleur joueur du monde de jouer gratuitement alors que d'autres sont payés et que certains n'ont pas voulu accepter une baisse de salaire. J'aurais aimé que Laporta et Messi s'assoient et se demandent l'un à l'autre jusqu'où ils peuvent aller », confie Oriol Riera.