Compatriote de Sergio Ramos, Ander Herrera s’est attardé sur la venue du champion du monde au PSG cet été tout en se penchant sur son intégration au groupe parisien à l’accent hispanophone.
Depuis le mois de janvier, comme sa situation contractuelle au Real Madrid lui en donnait l’opportunité, Sergio Ramos était dans la possibilité de s’entretenir avec les clubs étrangers de son choix. Finalement, la légende merengue a pris la décision de rejoindre le PSG en grande partie en raison du projet sportif parisien. Ayant accueilli à bras ouverts son compatriote qui est sans doute « le meilleur défenseur de l’histoire » du football espagnol, Ander Herrera s’est enflammé pour le recrutement de Sergio Ramos tout en s’attardant sur son adaptation au groupe parisien.
« Nous avons un très grand groupe d'hispanophones, ça va être difficile d'apprendre le français »
« Sergio est peut-être le meilleur défenseur de l'histoire de notre pays. Une légende du football, un leader naturel, une personne avec du charisme, de l'énergie et une faim brutale. Je vois que c'est une signature fantastique, car il ne laissera personne se détendre. Il ne le fait pas, donc les autres ne le feront pas. Pouvoir partager une loge avec un gars comme Sergio est une opportunité fantastique pour moi aussi, de pouvoir apprendre de lui tous les jours, de pouvoir profiter de lui ». a dans un premier temps assuré Ander Herrera à Goal España avant de se pencher sur l’intégration de Sergio Ramos. « Je ne pense pas qu'il ait besoin de moi pour l'aider beaucoup. Comme on dit vulgairement, il a des œufs pelés. Je ne pense pas avoir besoin de cicerones. Nous sommes là au cas où vous auriez besoin de nous pour vous donner un coup de main, mais ce n'est qu'avec votre charisme et votre énergie que vous avez déjà conquis les gens. C'est vrai que nous avons un très grand groupe d'hispanophones, avec qui je vous ai dit que ça va être difficile pour vous d'apprendre le français. Je ne sais pas s'il va l'utiliser beaucoup au quotidien. Mais pour en revenir au début, je ne pense pas qu'elle ait des problèmes d'ajustement ou qu'elle ait besoin de mon aide. Si tu as besoin d'elle, je suis là, mais avec sa façon d'être sûre que dans quelques semaines elle sera là comme une de plus ».