Certes, le PSG affiche un déficit conséquent en raison de la situation économique actuelle. Néanmoins, le club de la capitale n’aurait pas à craindre de potentielles sanctions de l’UEFA dans le cadre du Fair-play financier pour autant. Explications.
Au même titre que des centaines de domaines, le football a pris un coup derrière la tête en raison du Covid-19 en cette année 2020. En effet, la crise sanitaire liée au coronavirus a contraint les clubs à fermer leurs stades aux supporters et à s’asseoir sur de grosses recettes concernant l’affluence des spectateurs dans leurs enceintes respectives. Ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg puisque pour les clubs français, l’épisode Mediapro est aussi à prendre en compte. Le PSG, comme tous les autres membres de l’élite du football français, ne percevra pas les paiements du groupe qui avait racheté les droits télévisés de la Ligue 1 notamment il y a de cela quelques mois. Téléfoot La Chaîne fermera ses portes dans les prochains jours pour des raisons économiques, et le PSG est bien embêté. Le déficit ne cesse d’augmenter et les pertes se multiplient. Cependant, dans toute cette agitation en coulisse, le PSG n’aurait pas à craindre l’UEFA pour le Fair-play financier.
L’UEFA ne mettrait pas de bâtons dans les roues au PSG
Entre les pertes de 200M€ pressenties et calculées par le PSG en coulisse et l’obligation de vendre cet hiver afin de rééquilibrer les comptes, on pourrait être amené à penser que cette situation économique instable du PSG pourrait mettre le club en difficulté vis-à-vis du Fair-play financier. Cependant, selon L’Équipe, il n’en serait rien. En effet, ayant pris acte des retombées économiques que le Covid-19 allaient avoir sur les clubs et le football européen, l’UEFA décidait en juin dernier d’apporter deux mesures afin de corriger le règlement du Fair-play financier. La première étant de faire des saisons 2019-2020 et 2020-2021 un seul et unique exercice financier. De quoi permettre au club de présenter un bilan plus honorable et de limiter les problèmes de ces derniers en ces temps inédits. Et la deuxième mesure est simple et vise à réduire de moitié le déficit de ces deux périodes, toujours dans l’optique de réduire les catastrophes financières. Le PSG voit donc une épine lui être retirée du pied, mais il faudra que de son côté, le club parisien remplisse sa part du contrat. À commencer par un dégraissage au mois de janvier pour une somme minimale de 40M€ toujours selon L’Équipe.