Mercato - OM : Vente, Ajroudi... Wingate répond à la bombe de McCourt et fracasse Eyraud !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ce jeudi, Frank McCourt a fait savoir par le biais d'Olivier de Vilmorin, son avocat, qu'il refusait de négocier la vente de l'OM avec Mohamed Ayachi Ajroudi. Une décision que regrette Wingate, banque mandatée par l'homme d'affaires franco-tunisien.

Après le communiqué agressif publié par l'OM ce mardi à l'encontre Mohamed Ayachi Ajroudi et MouradBoudjellal dans lequel le club phocéen annonçait vouloir « faire condamner les auteurs de cette campagne de déstabilisation », Frank McCourt en a rajouté une couche ce jeudi via son avocat. Selon un courriel que l'AFP a pu consulter, Olivierde Vilmorin a indiqué que le club n'était pas à vendre et qu'il s'agissait d'une réponse « formelle et définitive » de l'homme d'affaires américain. « Monsieur McCourt ne souhaite pas engager de discussions avec vos clients », a insisté l'avocat en réponse aux approches officielles de la banque d'affaires Wingate, mandatée par Ajroudi pour négocier le rachat de l'OM. Une décision que regrette Stéphane Cohen, cofondateur de Wingate.

« C'est bien dommage pour Marseille »

« C'est bien dommage pour Marseille », explique-t-il auprès de l'AFP. « Marseille mérite un club à la dimension du renouveau de cette ville et des actionnaires capables de redonner une place de leader européen à ce club », ajoute Stéphane Cohen, assurant « prendre acte » de la réponse de Frank McCourt à l'égard de Mohamed AyachiAjroudi et de MouradBoudjellal, qui étaient à la tête d'un projet « très solide, comme les investisseurs derrière lui », selon le cofondateur de la banque Wingate, qui avait été qualifiée de « boutique » par l'OM, l'occasion pour StéphaneCohen d'égratigner Jacques-HenriEyraud. « Une boutique de quartier, ça me va bien. Je n'ai pas de leçons à recevoir de Monsieur Eyraud, on connaît l'issue des affaires qu'il a gérées », lâche-t-il, en faisant allusion au groupe Paris-Turf repris par le président de l'OM en 2013 et placé en redressement judiciaire depuis. « Je ne le connais pas, mais comme il nous a égratignés, je peux répondre. À sa place, je ferais plutôt profil bas », conclut-il. Une réponse qui ne risque pas d'apaiser les tensions entre les deux parties.

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