Alors que Jacques-Henri Eyraud a été démis de ses fonctions de président de l’OM, Jean-Michel Aulas admet ne pas être surpris du destin de son ex-homologue.
En pleine crise sportive tandis que les relations entre la direction de l’OM et ses supporters étaient au plus mal, Frank McCourt a décidé de prendre une décision radicale vendredi dernier. En effet, l’homme d’affaire américain a choisi d’évincer le très contesté Jacques-Henri Eyraud de son poste de président de l’OM pour confier cette charge à Pablo Longoria, qui était jusque-là le Head Of Football de l’écurie phocéenne. Ce faisant, Frank McCourt fait un pas vers les supporters en se séparant d’un homme qui cristallisait les tensions, même si Jacques-Henri Eyraud n’a pas quitté l’OM pour autant malgré son départ de la présidence. Mais quoi qu’il en soit, aux yeux de Jean-MichelAulas, le départ de Jacques-Henri Eyraud de cette fonction est tout sauf une surprise, le président de l’OL le jugeant inévitable tant les tensions étaient vives autour de sa figure.
« J'étais persuadé que ça ne pourrait pas durer »
« Il a ses défauts et ses qualités comme nous. Malheureusement c'était inéluctable et je me demande à quel point il n'a pas suscité lui-même cette fin. On ne peut pas être contre son environnement régional, contre ses supporters. Nous n'avions pas toujours les mêmes idées alors que les grands clubs doivent travailler ensemble. C'est malheureux pour lui car c'est quelqu'un d'intelligent mais qui a peut-être sous-estimé la portée de la communication qu'on peut avoir par rapport à l'environnement marseillais. J'étais persuadé que ça ne pourrait pas durer car il y avait quand même des réactions d'une violence que je n'approuve pas mais qui faisaient que la rupture était trop consommée », a expliqué Jean-Michel Aulas dans des propos rapportés par L’Equipe.