Alors que l’OM vient de vivre une semaine très agitée entre les débordements de supporters et le départ soudain d’André Villas-Boas, Steve Mandanda livre ses vérités et indique qu’il était au courant en avance des envies de démission de son entraîneur.
Les temps sont difficiles à l’OM ! Entre l’envahissement de la Commanderie samedi dernier par plusieurs centaines de supporters qui ont voulu manifester leur colère envers la direction puis la mise à pied d’André Villas-Boas quelques jours plus tard, le club phocéen vit une période très compliquée. Jacques-Henri Eyraud va donc devoir s’appuyer sur ses différents cadres pour faire repartir la machine en attendant la nomination du futur entraîneur de l’OM, et Steve Mandanda était d’ailleurs présent en conférence de presse ce vendredi. Le gardien phocéen est revenu sur les derniers évènements, et a également livré les coulisses du départ d’André Villas-Boas.
« On a besoin d’unité, de calme »
« Ce sont des jours mouvementés. C’est dommage de vivre ces situations-là. Après, aujourd’hui on a qu’une On a une seule envie, pour le bien de tous, c’est de trouver une solution pour qu’il y ait de l’apaisement. On a besoin d’unité, de calme, c’est ce qu’on recherche et ce dont on a besoin pour finir au mieux la saison. On est professionnels, et c’est notre rôle. On n’a pas non plus trop le choix », a indiqué dans un premier temps Steve Mandanda sur les récents autour de l’OM, avant de revenir plus en détail sur le départ d’André Villas-Boas. Et il a d’ailleurs confié avoir été mis au courant avant tout le monde.
« J’étais au courant avant son départ »
« C’est sûr que la deuxième saison avec le coach s’est moins bien passée, mais ça ne change rien ce que je pense de lui. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément, il nous a beaucoup apporté, il a beaucoup fait pour nous. Moi comme beaucoup dans le vestiaire, on était déçus de son départ, mais c’est le milieu qui veut ça. Il se passe des choses entre lui et la direction. Mais c‘est dommage parce que l’aime énormément. J’étais plus ou moins au courant avant de son départ parce qu’on a eu de longues conversations la veille. Il y a eu une déception, il nous a expliqué les raisons, il nous l’a appris collectivement. En même temps, on est professionnels et un match arrivait, donc on n’a pas eu le temps de gamberger. Ça s’est fait dans la précipitation, Nasser et son staff nous ont rejoint le lendemain », confie Steve Mandanda.