Mercato - OM : De Zerbi tient déjà le nouveau Abou Diaby ?
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dans la foulée de la signature de Roberto De Zerbi, l’OM a annoncé à un accord avec Watford pour le transfert d’Ismael Koné qui avoisinerait les 12M€. Un très joli coup à en croire l’un des anciens entraîneurs de l’international canadien qui n’hésite pas à le comparer à Abou Diaby.

Bien décidé à réaliser un nouveau mercato d’envergure, l’OM a annoncé un accord avec Watford pour le transfert d’Ismael Koné, estimé à 12M€. Un joueur méconnu du grand public, mais que  Wilfried Nancy, son coach à Montréal durant un an et demi, comparé à Abou Diaby.

Koné, le nouveau Diaby ?

« L’incertitude qu’il instille chez l’adversaire quand il a le ballon est un vrai atout pour son équipe puisqu’il peut tout faire. Il a une sacrée capacité à accélérer sur les premiers mètres. En cela, il me fait penser à Abou Diaby, toutes proportions gardées. Il était tellement dominant qu’il jouait à plusieurs postes mais je l’ai replacé en 6 ou en 8. Ismaël est très bon dans la lecture du jeu et l’anticipation, c’est un athlète dans le duel, un beau bébé. Il est donc capable de récupérer des ballons, mais ce n’est pas Marcel Dib non plus (rires) », confie-t-il dans les colonnes de La Provence, avant d’en rajouter une couche.

«Il était tellement dominant qu’il jouait à plusieurs postes»

« Je n’ai pas hésité à le lancer mais on a eu des "je t’aime moi non" plus parce qu’il avait besoin de structure. Attention, il n’avait pas un mauvais comportement mais il ne savait pas ce que voulait dire devenir footballeur pro. Il n’a pas eu la vie facile mais il a mûri rapidement grâce à ça. J’ai été patient, il a bien bossé, gommé sa nonchalance et appris l’humilité. C’est un bon garçon qui joue de la même façon avec ses amis ou pour son travail, il n’a peur de rien », ajoute Wilfried Nancy.

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