Mercato - OM : Ce joueur n'affiche aucun regret pour la succession de Bouna Sarr !
B.C.

Dans les derniers instants du mercato, l'OM s'est séparé de Bouna Sarr sans pour autant parvenir à mettre la main sur son successeur. Formé au club phocéen, Ali Abdallah Mohamed évolue sur le flanc droit de la défense mais a été prêté quelques jours auparavant. Le joueur de 21 ans n'affiche toutefois aucun regret sur son départ.

Rapidement actif sur le plan des arrivées, l'OM a eu plus de mal à vendre pour renflouer ses caisses cet été. En effet, Pablo Longoria a attendu la fin du mercato pour se séparer de Maxime Lopez (Sassuolo) et Bouna Sarr (Bayern Munich). Si un milieu est venu renforcer le groupe d'André Villas-Boas en la personne de Michaël Cuisance, aucun latéral droit n'a été recruté pour remplacer Sarr. Mais l'OM disposait peut-être d'un élément en interne capable de suppléer Hiroki Sakai. En effet, le club phocéen a décidé de prêter cet été Ali Abdallah Mohamed à Zulte Waregem, jeune latéral droit formé à l'OM. Interrogé sur cette opportunité ratée, le joueur n'affiche toutefois aucun regret sur son choix.

« Il ne fallait pas calculer en fonction des autres »

« Ca fait partie du jeu. Je savais que Bouna ou Sakai pouvaient partir à tout moment. De mon côté, il fallait que je pense à moi. Qu'est-ce qui était bon pour moi ? Il ne fallait pas calculer en fonction des autres. Le coach m'a dit de trouver un bon projet pour jouer, c'est fait. Quand j'ai vu le transfert, mon premier réflexe, c'était d'être content pour lui parce que signer au Bayern Munich, c'est une belle récompense. Moi, même si l'OM ça reste mon club de coeur, mon choix était déjà fait. Mais de la même manière, je suis pas en train d'espérer qu'ils ne parviennent pas à recruter de latéral et que ça leur manque à un moment de la saison, en me disant que peut-être, pour moi, la saison prochaine, ça sera plus simple. Non, je veux le meilleur pour l'OM, si ça passe par un recrutement à mon poste, très bien. Ce sera à moi de réussir ailleurs », explique Ali Abdallah Mohamed dans un entretien sur Le Phocéen.

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