L'OM était obligé de réaliser un mercato hivernal conséquent pour compenser les manquements dans son effectif. C'est ainsi qu'est arrivé Faris Moumbagna, international camerounais, en provenance du club norvégien du FK Bodo/Glimt. Relativement inconnu du grand public, Moumbagna s'était enflammé à son arrivée mais cinq mois plus tard, il fait preuve de lucidité.
Arriver à l'OM pour un attaquant, c'est compliqué et encore plus lorsqu'il s'agit d'une arrivée durant l'hiver. C'est ce qu'a vécu le jeune attaquant camerounais de 23 ans, Faris Moumbagna. Critiqué par sa maladresse technique, il avait été le héros lors de la rencontre face à Benfica, permettant aux siens de se qualifier en demi-finale. Bis repetita ce jeudi, face à l'Atalanta ?
«Je ne me retiens pas, je vais arriver et tout casser»
Lors de son arrivée à l'OM en janvier dernier, durant la CAN, l'international camerounais Faris Moumbagna avait promis du lourd à ses nouveaux supporters : « Les supporteurs vont me découvrir. Mais si je dois leur donner un avant-goût de ce que je suis, il y a la vitesse, la finition, du jeu aérien. Je ne lâche rien. Je donne beaucoup sur le terrain, j’aide mes coéquipiers. Tout ce qu’il y a à faire sur le terrain pour aider l’équipe, je le fais. Après quand tu arrives dans un club comme celui-là, il y a beaucoup d’attente. Je ne me retiens pas, je vais arriver et tout casser pour être titulaire et marquer des buts pour les fans de l’OM. »
Ce joueur de l'OM fait une promesse pour son «rêve» https://t.co/IfDFKh0zNz pic.twitter.com/XMAsbCax6y
— le10sport (@le10sport) May 8, 2024
«Pour mon arrivée ici, il y a toujours un petit coup de pression»
Cinq mois plus tard, l'extase de cette signature est passée et Faris Moumbagna a évoqué avec un peu plus de recul cette arrivée dans les colonnes du Parisien : « J’ai toujours été préparé à ces situations-là. J’ai eu une année très difficile au Danemark qui m’a préparé à tout. Après ça, je me suis dit que rien ne pourrait me faire trébucher mentalement. Pour mon arrivée ici, il y a toujours un petit coup de pression mais je continue à me battre, à croire que je suis le joueur que je suis, en toute humilité. Avoir confiance en soi, c’est la base mais il y a ce petit truc à Marseille auquel tu ne peux pas échapper. »