Mercato - OM : Adil Rami affiche un énorme regret avec André Villas-Boas...
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Licencié durant l'été 2019, Adil Rami reconnaît qu'il aurait bien aimé travailler sous les ordres d'André Villas-Boas grâce auquel l'OM fait son retour en Ligue des Champions.

Arrivé durant l'été 2017 à l'Olympique de MarseilleAdil Rami s'est rapidement imposé comme le leader de la défense du club phocéen au point de faire partie de la liste de 23 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour la Coupe du monde 2018 remportée par l'équipe de France. Et alors que l'histoire semblait parfaite entre l'OM et Adil Rami, le défenseur central a mal vécu l'après-Mondial et a réalisé une saison moyenne qui s'est terminée en clash avec sa direction au point d'être licencié en août 2019 pour avoir participé à Fort Boyard, motif qualifié de faute grave par l'OM. Un regret pour Adil Rami qui reconnaît qu'il aurait bien aimé évoluer sous les ordres d'André Villas-Boas et disputer la Ligue des Champions avec le club phocéen.

«J'aurais pu réaliser une belle saison avec André Villas-Boas»

Alors qu'il évolue désormais au Portugal, à Boavista, Adil Rami a encore plus pris conscience de l'influence d'André Villas-Boas. Ce qui lui laisse des regrets. « Oui, et je me dis surtout que j'aurais pu réaliser une belle saison avec André Villas-Boas, que mon caractère m'aurait permis de me faire pardonner par rapport à ma deuxième année à l'OM. Je suis fait de hauts et de bas. J'avais commencé ma préparation, j'étais prêt à entamer cette troisième saison et on m'a coupé l'herbe sous le pied, c'est frustrant. Ça, je ne pardonnerai jamais. Je suis content qu'ils aient un coach comme Villas-Boas. J'adore cet entraîneur. Le point fort de ce groupe, c'est lui. Pour moi, ça va se jouer entre l'OM et Porto, même si j'ai beaucoup de respect pour Olympiakos qu'il faudra prendre très au sérieux. Après, on n'est pas à l'abri d'une première place. Dans le football, tout peut arriver. Mais avoir un entraîneur portugais qui connaît si bien Porto, ça pourra aider », assure-t-il dans les colonnes de La Provence.

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