À l’instar du président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi, le manager de Chelsea José Mourinho a dénoncé l’injustice du fair-play financier.
« Je ne sais pas si Michel Platini veut tuer le football français mais le fair-play financier n'est pas juste. Il est même difficile de le comprendre. Les grands clubs restent grands et les petits restent petits. On respecte ces règles mais on souhaite discuter avec l’UEFA en octobre pour essayer de faire changer un peu les règles ». Dans une interview accordée au Parisien le 2 septembre dernier, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a durement critiqué le fair-play financier.
« LES GRANDES ÉQUIPES CONTINUENT À DÉPENSER LE PLUS D’ARGENT »
Une opinion qu’il partage avec le manager de Chelsea José Mourinho. « Quand l’UEFA a décidé de mettre en place le fair-play financier, ils essayaient de faire en sorte que toutes les équipes aient les mêmes possibilités. Mais la réalité c’est que les grandes équipes, les grands clubs, les clubs qui sont au sommet depuis longtemps et qui disposent d’une base de supporters importante à travers le monde, avec plus de revenus, sont ceux qui continuent à dépenser le plus d’argent », a-t-il lancé au micro d’Eurosport.
« CES GRANDES ÉQUIPES ONT UN AVANTAGE »
Et le Special One de poursuivre. « Le Real Madrid, Barcelone, le Bayern Munich, Manchester United - je crois que toutes ces grandes équipes ont un avantage. Mais à Chelsea, nous sommes heureux de la manière dont nous faisons les choses, avec un bon équilibre entre les recettes et les dépenses. Nous sommes heureux du profil de notre club, nous ne voulons pas changer. »