Alors que le dossier de vente traîne en longueur, Roland Romeyer aurait repris du service. Voyant son équipe sombrer en Ligue 2, le président du Directoire a pris les choses en main, réunissant sa direction sportive et s'adressant au groupe stéphanois. En cas de mauvais résultats au début de l'année 2023, le responsable pourrait bien faire le ménage au sommet du club.
La vente de l'ASSE semble bien derrière Roland Romeyer. Comme l'a annoncé divers médias, ce dossier ne serait plus d'actualité et serait repoussé à 2024. Un choix qui fait débat, alors que Bernard Caïazzo est désormais domicilié à Dubaï, et que la situation sportive de la formation est désastreuse. Lanterne rouge de Ligue 2, l'ASSE est déjà en grand danger et risque une nouvelle descente, en National.
Mercato - ASSE : Grande nouvelle pour Batlles, un gigantesque coup de balai se prépare https://t.co/SiwTgqtw1L pic.twitter.com/vlXvmmg7wU
— le10sport (@le10sport) December 3, 2022
Romeyer s'adresse au groupe
Président du Directoire, Roland Romeyer a fait son retour au premier plan. Le responsable s'engage au sein de sa formation, après une période de mutisme. Dernièrement, il se serait adressé au groupe stéphanois pour essayer de les remobiliser. Mais selon les informations de Peuple-Vert, le discours de Romeyer n'aurait pas eu un véritable impact sur l'effectif de l'ASSE.
Il envoie un coup de pression à sa direction
Ces derniers jours, Romeyer a également réuni la direction sportive. Le triumvirat composé de Loïc Perrin, Samuel Rustem et Jean-François Soucasse était présent, tout comme Laurent Batlles, l'entraîneur. Comme le raconte le média, le trio a affiché une grande solidarité et a fait bloc face à Romeyer. Ce dernier n'a eu d'autre choix que de donner un sursis à l'encadrement, mais aussi à Batlles.
Une révolution avant le printemps 2023 ?
Un répits de courte durée ? En effet, selon les informations de Peuple-Vert, Roland Romeyer pourrait bien tout chambouler avant le printemps, notamment si la situation sportive de l'ASSE empire après la Coupe du monde. Et ce, même s'il serait pleinement conscient que la formation a perdu de son attractivité et qu'il sera difficile de trouver un remplaçant à Batlles. Les prochaines semaines seront décisives.