Mercato - ASSE : La vente de l'ASSE dans l'impasse à cause de Romeyer et Caïazzo ? La réponse
D.M.

A en croire l'avocat, Didier Poulmaire, les divergences entre Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n'expliquent pas toutes les difficultés dans le processus de vente de l'ASSE.

Le 13 avril dernier, dans une lettre publiée dans les colonnes du Progrès, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo annonçaient la vente prochaine de l’ASSE. Les deux dirigeants ont mandaté un cabinet, KPMG, pour sélectionner les meilleurs candidats et trouver un repreneur. Mais les deux hommes forts du club stéphanois ont deux visions opposées. L’un, Roland Romeyer privilégierait un projet français et apprécierait beaucoup celui porté par Olivier Markarian. Quant à Bernard Caïazzo, il souhaiterait confier les rênes de l’ASSE à un riche investisseur étranger. Pour l’heure, certaines candidatures ont été sélectionnées, mais le choix n’est pas encore arrêté. Avocat, Didier Poulmaire s’est exprimé sur ce processus de vente, qui traine en longueur, et sur les divergences entre les deux responsables.

« Les tensions passées ne sont pas, à mon sens, susceptibles de dissuader un acheteur de faire l’acquisition de Saint-Étienne »

« Je ne suis pas convaincu que les tensions dans la gouvernance puissent expliquer les difficultés éventuellement rencontrées pour vendre le club. L’ASSE est plutôt une très belle marque du football français et dispose de nombreux atouts pour séduire des investisseurs. Lorsqu’un acquéreur procède à l’achat d’un club, la gouvernance est entièrement modifiée et sera constituée des personnes clés mises en place par le nouvel actionnaire propriétaire. Donc les tensions passées ne sont pas, à mon sens, susceptibles de dissuader un acheteur de faire l’acquisition de Saint-Étienne. Les difficultés de vendre le club peuvent trouver leurs explications dans d’autres paramètres importants pour une telle opération : la question de la valeur donnée au club par ses propriétaires, la manière dont le prix de vente a été fixé par les vendeurs et les benchmarks avec des cessions récentes, en distinguant l’avant-COVID et l’après, ou encore des conditions spécifiques posées par les vendeurs telles que le maintien d’un dirige » a confié Didier Poulmaire dans un entretien à Ecofoot.

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