Alors que les discussions pour la vente de l'ASSE bat son plein en interne, la situation sportive des Verts pourrait bien tout remettre en cause.
Ces dernières semaines, la vente de l'ASSE s'accélère en coulisse, comme le souhaitait Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Plusieurs projets ont été retenus par KPMG, le cabinet d'audit mandaté par les Verts pour l'occasion, à savoir celui de l’homme d’affaires Olivier Markarian, du prince cambodgien Norodom Ravichak et du fonds d’investissement américain Terrapin Partners. Une situation qui ne préoccupe pas vraiment Claude Puel pour le moment. « Je ne me projette pas par rapport à la vente du club et je demande la même chose à mes joueurs. C’est un sujet que je laisse à l’extérieur du groupe car ce n’est pas notre actualité. Y penser, c’est arrêter de penser à notre situation sportive qui ne nous plaît pas du tout », confiait le manager de l'ASSE en conférence de presse. Un avis partagé par Wahbi Khazri, lui aussi de passage devant les médias : « La vente de l’ASSE ? (rires) nous le boulot c’est le terrain et aujourd’hui on le fait pas bien. On a assez de boulot à rattraper. »
La situation sportive de l'ASSE peut chambouler la vente
Et pourtant, si Claude Puel affiche de la distance sur ce sujet, il pourrait bien jouer un rôle crucial dans la vente de l'ASSE. Et pour cause, alors que trois repreneurs potentiels semblent en course, la situation sportive des Verts pourraient bien les refroidir comme l'explique L'Equipe. Il faut dire qu'après sept journées, l'ASSE pointe à la 19e place de Ligue 1 avec trois nuls et quatre défaites. Par conséquent, rien ne garantie que le club du Forez sera toujours dans l'élite la saison prochaine, ce qui représente une vraie interrogation pour les éventuels repreneurs. Ces derniers pourraient donc demander un délais supplémentaires afin de transmettre leur offre écrite. En effet, un club relégué n'a absolument pas la même valeur qu'un club qui se maintient en Ligue 1 ce qui pourrait permettre aux repreneurs de racheter l'ASSE à bas prix, comme par exemple en ne rachetant que les dettes. Ce serait bien évidemment un scénario catastrophe pour Bernard Caïazzo et Roland Romeyer qui n'ont jamais envisagé cette possibilité. Les deux actuels propriétaires de l'ASSE espèrent boucler la vente du club d'ici la fin de l'année, mais la situation sportive des Verts pourrait bien ralentir le processus. A tel point que cela pousse les vendeurs à envisager un plan B. Si jamais ce dossier ne se décante pas d'ici le mois de décembre, les deux présidents envisageraient alors la possibilité de contracter un prêt en se portant garant. L'objectif serait de renforcer l'effectif de Claude Puel lors du mercato d'hiver après un été très calme, afin de réaliser une belle seconde partie de saison et ainsi écarter toute menace de relégation et rassurer les potentiels repreneurs. Claude Puel et ses joueurs ont donc un véritable rôle à jouer dans la vente de l'ASSE.