Longoria voulait lâcher l’OM, Marcelino vend la mèche
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Si Marcelino et Javier Ribalta ont quitté l’OM après la réunion houleuse après les représentants des groupes de supporters, Pablo Longoria quant à lui est finalement resté. Pourtant, le président marseillais avait dans un premier temps la ferme intention de s’en aller. Le technicien espagnol affirme que c’est la raison pour laquelle il a décidé de partir.

La réunion entre le directoire du club et les représentants des groupes de supporters au mois de septembre dernier a changé beaucoup de choses à l’OM. Marcelino a laissé sa place à Gennaro Gattuso, tandis que Javier Ribalta a lui aussi décidé de quitter ses fonctions. Après une mise en retrait de quelques jours, Pablo Longoria est resté. Mais selon Marcelino, il avait bel et bien l’intention de s’en aller.

«Je pars parce que je comprends que Longoria s'en va»

« Nous sommes partis parce qu'il y avait une réunion convenue entre les ultras et le conseil d'administration. Pendant la réunion, il y a eu des menaces très sérieuses. Ils leur disent qu'ils doivent quitter leur travail et ils me préviennent. Face à ce genre de menace, ils veulent partir. Après de longues conversations avec le directeur, nous avons décidé de partir. Je pars parce que je comprends que Longoria, le président qui m'a fait confiance, s'en va. Par solidarité et par bon sens, je devais partir », a déclaré Marcelino dans l’émission El Larguero de la Cadena SER.

«Il a agi en toute honnêteté avec moi depuis le début»

Si Pablo Longoria est finalement resté à l’OM, il était déjà trop tard pour que Marcelino puisse faire machine arrière : « Les conversations que Pablo Longoria et le propriétaire ont eues, je ne sais pas pourquoi ils ont parlé. J'étais et je suis toujours un ami de Longoria. Il a agi en toute honnêteté avec moi depuis le début. Il était déjà impossible de prendre du recul. C'était déjà une situation impossible. Tout était signé. »

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