L'OM lui offre «beaucoup d'argent» : La réponse cash lâchée au téléphone !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Passé par le RC Lens puis Sochaux, Georges Lech a ensuite poursuivi sa carrière du côté du Stade de Reims. C'est en 1972 que l'ancien ailier avait été transféré au sein du club champenois. Mais voilà qu'il aurait pu prendre la direction de l'OM, qui lui offrait alors un joli pactole. Le fait est que Lech n'a pas voulu briser sa parole.

Au cours de sa carrière de joueur, Georges Lech aurait pu porter le maillot de l'OM. Un transfert qui n'a finalement pas eu lieu pour celui qui a finalement rejoindre le Stade de Reims en 1972. Mais comment expliquer alors l'échec de ce transfert vers le club phocéen ? Interrogé ce vendredi par Top Mercato, Georges Lech a tout expliqué à propos de l'OM.

« C’est très bien, mais j’ai donné ma parole »

« Avant la fin du championnat, il y a Marseille qui avait appelé. C’était Marcel Leclerc à l’époque le président. Et il m’avait dit : "écoutez, ils vous donnent ça, mais nous on vous donne ça, mais pour 3 ans". Moi j’avais signé 4 ans (à Reims, ndlr). Alors j’ai dit : "écoutez oui c’est très bien, mais j’ai donné ma parole, et je n’ai qu’une parole. Je suis désolé, c’est beaucoup d’argent, mais je ne peux pas revenir en arrière" », a alors raconté Georges Lech.

« C’était beaucoup d’argent »

Finalement, plutôt qu'à l'OM, Georges Lech a donc atterri au Stade de Reims. « Un jour, on me dit que le directeur sportif de Reims veut me voir pendant le match de Nancy. Il est venu pour me parler d’un contrat. Avant, le contrat, ça ne se faisait pas comme ça (rires). Ça me fait vraiment rire quand j’y repense, c’est vrai. Avec ma femme, on s’est dit, “qu’est-ce qu’on va leur demander ?” On ne savait pas quoi leur demander. On a dit qu’ils vont sûrement nous payer le loyer de l’appartement, des trucs comme ça. Et lui, à la sortie des vestiaires, à la fin du match, il m’a dit “Monsieur Lech, écoutez, on voudrait vous avoir”. Il y avait du monde autour, plein de supporters. Et il me dit “Nous, on voudrait vous avoir, on voudrait vous faire signer 4 ans à ce tarif-là”. C’était beaucoup d’argent. Alors moi, je ne savais plus quoi dire. “Ah bon ? Vous êtes sûr ?” Je lui ai dit : ‘je viens comme vous voulez, à la rame ! Il n’y a pas de souci, je vous donne ma parole’”. C’était surprenant, c’était vraiment un truc de fou. Et j’ai donc donné ma parole », a-t-il confié.

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