Le «sacrifice» qui sauve l’OM, le président passe aux aveux
Thomas Bourseau
-
Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

L’Olympique de Marseille a acté 16 départs pendant la session estivale des transferts. Dont celui de Jonathan Rowe pour un montant de 19,5M€. Un transfert déjà programmé avant même son altercation avec Adrien Rabiot comme l’a avoué Pablo Longoria. Le président de l’OM l’a même qualifié de « sacrifice ».

En janvier dernier, après un an passé en tant que conseiller sportif du président Pablo Longoria, Medhi Benatia était promu directeur du football de l’Olympique de Marseille. De nouvelles responsabilités pour l’ancien joueur issu du centre de formation de l’OM. Et avec un rôle bien différent de celui de Longoria concernant l’approche adoptée sur le marché des transferts.

«Prendre du recul, de voir les choses avec une perspective différente»

Condamné à avoir une vision d’ensemble de par ses responsabilités de président, Pablo Longoria s’est confié sur ce qui le différencie de Medhi Benatia en période de mercato à La Provence. « Quand tu n'es pas dans le quotidien, ça te permet de prendre du recul, de voir les choses avec une perspective différente. Je cherche donc à apporter des idées et une vision stratégique complémentaires au travail de Medhi sur le mercato. Medhi se concentre beaucoup sur la partie technique et s’implique dans les négociations ».

«Si tu ne fais pas de « sacrifice », ce sera difficile de faire les autres mouvements que l'on avait planifiés»

S’adressant aux journalistes Alexandre Jacquin et Jean-Claude Leblois, Pablo Longoria a notamment évoqué le sacrifice inévitable de Jonathan Rowe évalué à 19,5M€ soit le montant de son transfert à Bologne. Une décision difficile qu’il a dû endosser tout seul pour le bien de la fin du mercato marseillais. « Si par exemple en face le président est à la manœuvre de la négociation, alors c'est à moi de la mener. Autre exemple sur mon rôle : dans le cas de Rowe, je dois alerter mes collaborateurs pour leur faire comprendre que si tu ne fais pas de « sacrifice », ce sera difficile de faire les autres mouvements que l'on avait planifiés ».

Articles liés