Depuis deux semaines à présent, Adrien Rabiot a officiellement quitté l’OM pour s’engager à l’AC Milan contre une indemnité de transfert à 10M€. La conclusion d’un feuilleton qui a fortement animé la fin du mercato de l’Olympique de Marseille. Président du club phocéen, Pablo Longoria a vidé son sac sur cette affaire pour La Provence.
Adrien Rabiot et Jonathan Rowe se sont livrés à une « bagarre de bar » selon Roberto De Zerbi qui affirmait après l’altercation entre les deux hommes dans le vestiaire à Rennes, n’avait « jamais vu ça ». Quelques jours après le triste épisode, l’Olympique de Marseille communiquait officiellement les évictions de Rabiot et de Rowe du groupe phocéen. Les deux hommes ont fini par être transférés à l’AC Milan et à Bologne.
«Un évènement se produit, on l’analyse, on prend du recul, et on décide»
Pablo Longoria a longuement discuté avec Alexandre Jacquin et Jean-Claude Leblois. Les deux journalistes de La Provence l’ont interrogé sur la façon dont il a vécu le feuilleton Rabiot ponctué de déclarations de sa mère Véronique accusant les deux dirigeants de l’OM avec Medhi Benatia de mentir. « Vous le voyez comme quelque chose de rocambolesque, mais je l’ai vécue d’une manière très différente : un évènement se produit, on l’analyse, on prend du recul, et on décide. J’avais envisagé les différents scénarios et je savais quelles pouvaient être les conséquences de chaque choix ».
«Quand tu es fidèle à tes principes, tu peux dormir tranquille»
Un temps indéboulonnable dans le onze de départ de Roberto De Zerbi, Adrien Rabiot est devenu du jour au lendemain un élément à éradiquer du vestiaire après cette bagarre avec Jonathan Rowe. De quoi faire nourrir des regrets au président Pablo Longoria ?
« C’est bien de refermer cette affaire et de regarder vers l’avant. Je n’ai pas de regret car nous avons été très clairs. Il faut dire les choses sur Adrien. La première, c’est que ça ne change pas la considération que j’ai pour lui. Je crois que le joueur nous a apporté beaucoup de choses. Mais quand tu as la conviction forte que le club doit être structuré de façon à ce que les décisions soient respectées, il n’y a pas de regret. Quand tu es fidèle à tes principes, tu peux dormir tranquille. La situation en tant que telle est regrettable, car personne ne veut arriver à ce point de non-retour, surtout quand on parle d’un joueur important sportivement et pour le groupe. Mais sur les suites données et les décisions prises, quand tu fais les choses en suivant tes convictions, il n’y a pas de regret. La vie est faite de valeurs et de convictions ».