Le mercato de l’OM lui a coûté un champion du monde !
Thomas Bourseau

L’OM a perdu Robert Pirès en raison de décisions fortes et incomprises par le Français, à savoir le non remplacement de Laurent Blanc et le licenciement de Rolland Courbis à la mi-saison de 1999/2000. Pendant son passage sur la chaîne Twitch de Zack Nani, Robert Pirès a vidé son sac sur le processus de son départ de l’Olympique de Marseille.

Robert Pirès aurait pu passer une belle partie de sa carrière en France. Pas forcément emballé par le football étranger comme il l’a révélé à Zack Nani cette semaine lors de son passage sur la chaîne Twitch de ce dernier pour l’émission Zack en roue libre, le départ de Laurent Blanc à l’été 1999 de l’OM et tout ce qui s’en est suivi l’a poussé à revoir ses plans initiaux.

«Le fait de le perdre et de ne pas le remplacer, ça a été une perte pour nous»

« Le déclic c’est au mercato d’été quand on perd Laurent Blanc qui décide de partir à l’Inter. Et c’est vrai que « Lolo »dans le vestiaire et sur le terrain, il était hyper important. C’était notre capitaine qui apportait un équilibre. Le fait de le perdre et de ne pas le remplacer, ça a été une perte pour nous, une perte pour Rolland Courbis et après ça a été un enchaînement de mauvais scores, de perte de confiance ». a déclaré Robert Pirès. Par la suite de son témoignage, on apprend en outre que la période post « déclic » a été ce qui a scellé son avenir à l’Olympique de Marseille.

«De janvier à mai, qu’est-ce que c’était long. J’ai préparé l’après»

En effet, Robert Pirès ne s’en est pas caché, le traitement de Rolland Courbis, coach de l’OM à l’époque, n’est pas du tout passé auprès du vestiaire de l’Olympique de Marseille. « Après, ce que j’ai trouvé étrange, à la fin décembre, le club décide de limoger Rolland Courbis. Alors qu’on est 6ème ou 7ème du championnat. On est surpris que le club décide de limoger Rolland. Et à partir de ce moment là, c’était catastrophique. Il y a eu une cassure et puis avec les supporters ça se passe hyper mal et puis aux entraînements, tu vois que ce n’est pas sain comme esprit. Et si tu veux, de janvier à mai, qu’est-ce que c’était long. J’ai préparé l’après ».

«Je fais l’effort de rester et je pense qu’on ne pourra rien me reprocher»

À l’été 2000, soit deux ans après son arrivée dans la cité phocéenne, Robert Pirès a tourné la page de son aventure marseillaise plus tôt que prévu pour s’engager en faveur d’Arsenal. « J’ai demandé un rendez-vous avec Robert Louis-Dreyfus et je lui ai dit : « Écoutez président, si j’ai une offre en fin de saison, est-ce que la porte est ouverte ? ». Il m’a dit : « Écoute, reste jusqu’au mois de mai et je te promets que s’il y a un club qui vient, tu es libre ». À partir de ce moment-là je me dis, allez je fais l’effort pendant cinq mois, ça va être dur, je sais qu’on va galérer et que l’atmosphère va être très négative voire pourrie, mais au moins je fais l’effort de rester et je pense qu’on ne pourra rien me reprocher. Et c’est ce que j’ai fait et à la fin du championnat Arsène (ndlr Wenger) me voulait parce qu’il voulait remplacer (Marc) Overmars. C’est Arsène qui vient me chercher, qui entre en contact avec Marseille en disant : « Nous on veut Robert Pirès, combien est le prix ? ». Ça s’est fait entre eux et comme le président m’avait dit que s’il y avait un club la porte était ouverte, j’ai pris la direction de Londres et d’Arsenal ».

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