Il quitte l’OM et jubile !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L’été dernier, Dimitri Payet a été invité à quitter l’OM alors qu’il lui restait un an de contrat. Après une longue réflexion, le Réunionnais a finalement décidé de tenter l’aventure à Vasco de Gama. Et après des débuts compliqués, Payet assure qu’il adore sa nouvelle vie au Brésil.

Poussé au départ par Pablo Longoria l'été dernier, Dimitri Payet a mal vécu la situation alors qu'il se voyait terminer sa carrière à l'OM. Le Réunionnais a donc décidé de quitter l'Europe et s'est engagé à Vasco de Gama. Et après des débuts difficiles, Dimitri Payet ne cache pas sa joie d'avoir fait ce choix.

Payet décrit ses débuts au Brésil

« La première phase, d'août à décembre, je me suis adapté facilement à ma nouvelle vie. Le club m'avait mis dans les meilleures dispositions, le public m'a tout de suite donné de l'amour et mes coéquipiers m'ont super bien accueilli. Mais on n'avait que 9 points (après 14 journées) et moi, il a fallu que je me remette dans le rythme. Ça faisait 2 mois que je ne jouais pas, et la saison d'avant, je n'avais pas un énorme temps de jeu. C'était ça le plus dur, remettre la machine en route. Physiquement, je n'étais pas au niveau. J'ai donné ce que j'avais mais c'était moyen », révèle l’ancien numéro 10 de l’OM avant de poursuivre.

«La pression est forte, et c'est aussi pour ça que je suis venu ici»

« Depuis janvier, tout a changé. J'ai pu faire une préparation complète. Donc, physiquement ça se voit. C'est la grande différence. C'était juste le physique qui me faisait défaut. Aujourd'hui, je peux montrer ce que je sais faire (…) La pression est forte, et c'est aussi pour ça que je suis venu ici. J'aime ça. Je vis pour ça. C'est une forme de pression de sentir cet amour et les attentes de milliers de supporters. Ils attendent que vous soyez décisif. C'est encore plus vrai quand vous portez le numéro 10, celui de Roberto Dinamite (légende du club décédé en 2023 et auteur de 708 buts entre 1971 et 1988). Sa famille a validé mon arrivée et il n'était pas question de les décevoir », ajoute Dimitri Payet.

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