Il quitte le PSG pour un gros chèque, c'est confirmé !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'arrivée du Qatar en 2011 a clairement changé la donne du côté du PSG et l'effectif avait été chamboulé. Même des joueurs importants ont été poussés au départ à l'image de Nenê. Confronté à une concurrence toujours plus importante, l'ailier brésilien rejoint Al-Gharafa en janvier 2013. Un choix purement économique comme il le confirme.

En janvier 2013, Nenê est invité à quitter le PSG. L'ailier brésilien est alors l'un des derniers représentants de l'ère pré-QSI, et sort même d'une saison à l'issue de laquelle il termine co-meilleur buteur de Ligue 1 avec Olivier Giroud. Mais durant l'été 2012, le club de la capitale lance sérieusement son nouveau projet avec les arrivées de Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi dans un secteur de jeu où Javier Pastore et Jérémy Ménez étaient arrivés un an plus tôt. Face à cette concurrence de plus en plus forte, Nenê rejoint donc Al-Gharafa au Qatar en janvier 2013. Un choix économique comme il le reconnaît aujourd'hui.

Nenê revient sur son départ du PSG

« Ce qui me motive le plus, c'est l'amour du foot. C'est ma passion. Laisser une trace est une raison aussi. J'ai dépassé Zé Roberto, Romario, des gens qui ont été des idoles. C'est un honneur de mettre mon nom car je suis resté longtemps loin du Brésil. Mais je n'ai pas de regret. Mon meilleur foot, je l'ai fait en Europe, j'ai connu mon prime à Monaco et à Paris, cinq belles années. Là où j'ai un peu de regret, c'est quand je pars du PSG (en janvier 2013). Si j'avais eu la tête que j'ai maintenant, je serais peut-être resté ou allé dans une grande équipe avant le Qatar (Al-Gharafa). J'ai choisi l'aspect financier, ce sont des choix », révèle l'ancien numéro 10 du PSG dans une interview accordée à L'EQUIPE, avant de poursuivre.

«J'ai choisi l'aspect financier, ce sont des choix»

« C'était une décision partagée. À l'époque, Leonardo (directeur sportif) et la direction voulaient attendre (pour sa prolongation). Tout était nouveau, on découvrait. On me dit : "Tu es parti trop tôt." C'était le moment. Moi, je ne voulais pas attendre par rapport à ce que j'avais fait (21 buts en 2011-2012, co-meilleur buteur de L1 avec Olivier Giroud, sacré champion avec Montpellier). J'étais impatient parce que j'étais compétitif. Avec le recul, peut-être que je serais resté. Mais je n'en garde rien de mauvais », ajoute Nenê.

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